Méli mômes Children's Music 2015 Boris et Natacha 1 249 Belle lune belle 2 157 Un éléphant blanc 3 139 La pluie sur mon cou 4 124 Il était une fois un nain 5 113 Frère Jacques 6 132 Mouchelette 7 144 Pomme de reinette 8 105 Flic floc 9 127 Chico chico 10 230 Il était un petit navire 11 055 Un kilomètre à pied, pt. 1 12 038 Chauffeur, si t'es champion 13 113 Au clair de la lune 14 229 Dans mon pays d'Espagne 15 136 Do-Ré-Mi La mélodie du bonheur 16 121 L'empereur, sa femme et le petit prince 17 151 Ecureuils des bois 18 213 Arc en ciel 19 056 Je te donne la main 20 128 La petite Alma 21 238 Petit escargot 22 046 Une poule grise 23 136 Mon chapeau a quatre bosses 24 133 Ma Rosalie titi pompon 25 059 Papa ours 26 139 J'aime la galette 27 143 Petit oiseau d'or et d'argent 28 114 Un kilomètre à pied, pt. 2 29 043 Ani Couni 30 303 Lundi des patates 31 039 Le loup, la biche et le chevalier 32 231 Qui a peur du loup 33 157 Le petit chat triste 34 143 As-tu vu la vache 35 109 Sur le plancher, une araignée 36 107 Ah ! Vous dirai-je maman 37 150 Les petites mains dansent 38 140 Le chauffeur de l'autobus 39 139 Un kilomètre à pied, pt. 3 40 054 Mon petit lapin 41 113 Petit papa Noël 42 209 20 October 2015 42 Songs, 1 Hour, 6 Minutes ℗ 2015 Méli Mélodie
Téléchargezla partition gratuite de la chanson Petit oiseau d'or et d'argent , Comptine ou ronde traditionnelle française avec accords de guitare Chanson traditionnelle.ma main elle a cinq les belles pouce dort bien au qui pouce part en pouçot, le belle pouces ont peur du grimpant au plus bouton, un la une! Dans la lune! d' vole vole gros oiseaux sur un petit petite alouette est passée par oiseau d'or et d' petit pigeon vole bélier boum ! ! Tu sortiras, biquette, et trois poules vont aux la cocotte une bonne voilà un qui coupe la j'étais petite migue de reinette et pomme d' mur se bœuf, la p'tite souris passait par qui perdit son chat secoue ma p'tite gros chat gris mon jardin y'a un poisson se toc toc les p'tits petit poisson est passé par crabe je m'f'rai escargot porte sur son cheval casquette du Père p'tit j'aime jardin, le fais le tour de mon la cluguet, la dans nos petit grain d' monde qui mon ami vaこのページをシェアAnouk Arzoumanianの人気曲TRACKPLAYEDALBUMTIME200036028246014022057330030045232020123034046031107057121104登録なしですぐに聴けるアプリでもっと快適に音楽を楽しもうAnouk Arzoumanian69 comptines et jeux chantés des tout-petitsC'est la cocotte blanche
Les paroles de la comptine Petit oiseau d'or et d'argent Petit oiseau d'or et d'argent Petit oiseau d'or et d'argent Ta mère t'appelle au bout du champ Pour y manger du lait caillé Que les souris ont barboté [ou Que la souris a barboté] Pendant une heure de temps Petit oiseau va-t-en ! Compter les 5 doigts de la main en suivant le rythme. En plier un à la fin de la chanson et recommencer jusqu'à ce que tous les doigts soient pliés. Tapoter ensuite sur le poing en disant "petit oiseau reviens" à la fin de la chanson à la place de "petit oiseau va t-en!
Dansles vidéos suivantes, vous entendrez : - Les petits oiseaux, chanson à mimer avec les enfants (prévoir un petit peu de place pour ouvrir les ailes!) - Petit oiseau d'or et d'argent, jeu de doigts pour déplier les doigts de bébé et lui chatouiller la paume. - Cinq mésanges vertes, jeu de doigts pour un duo d'adulte et d'enfant. . Gestuelle et
Éditions Sarbacane Albums Romans Bandes dessinées Auteurs Professionnels Professionnels Adresse e-mail Mot de passe Mot de passe oublié ? Cet espace est réservé aux professionnelles du livre. Il donne accès à des infos et ressources exclusives. S’inscrire En savoir plus Livres à la une Les Facétieuses L’arrivée de l’éblouissante Clémentine Beauvais dans le genre du fantastique ! Découvrir ce roman Les Facétieuses L’arrivée de l’éblouissante Clémentine Beauvais dans le genre du fantastique ! Découvrir ce roman Al Capone La véritable histoire du plus grand gangster de tous les temps… ou plutôt, ce qu’il veut bien en dire. Découvrir cette BD C’est quoi l’école ? Aller à l’école, c’est prendre soin du monde… Découvrir cet album L’homme à la tête de lion Du fauve ou de l’homme moderne, qui est le plus féroce ? Découvrir cette BD L’imagier qui tourne pas rond Le corps Nouvelle série d’élo des mini-imagiers à roues pour les petits, drôles et faciles à manipuler ! 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Découvrir cet album Catalogue Rechercher un titre, un auteur, un EAN Tous les livres NouveautésÀ paraîtreTous les livres883 Filtrer Triés par titre Date de parution Titre Thèmes Tous les thèmes 1er mai Abécédaire Absurde Accueil Adaptation Adolescence Afrique Agir Album sans texte Aliens Amérique Ami imaginaire Amitié Amour Amour lesbien Anglais Angleterre Animal de compagnie Animaux Années 30 Anniversaire Anticipation Antihéros Anti-manuel didactique Antiquité Apocalypse Apparences Apprentissage Arbre Architecture Art Australie Auteur Autobiographie Autofiction Automne Autonomie Aventure Aventures Avion Bain Banlieue Bébé Bestiaire Bêtises Bibliothèque Biodiversité Biographie Birmanie Blues Boxe Bricolage Burkina Faso Cache-cache Campagne Canada Canard Caractères Carnaval Carnet de voyage Catch Chagrin Chasse au trésor Chat Château Cherche et trouve Chevalerie Chevaux Cheveux Chien Chiffres Chine Cinéma Cirque Cité Civilisation Classe Classique Coffret Colère Collège Colonisation Combat Comédie Comics Communauté Compétition Complicité Comptine Condition animale Condition féminine Confiance en soi Consentement Conte Contraires Corée Corps humain Cosmopolisme Coucher du soir Couleurs Courage Course poursuite Couture Création Créativité Crime Critique sociale Cuisine Culpabilité Danse Découverte Défilé Déportation Destin Destins parallèles Deuil Devenir soi Différence Différences Dinosaures Discrimination Diversité Documentaire Don Double narration Doudou Dragons Drame Drame familial Drame ouvrier Drogue Dystopie École Ecologie Écologie Écureuil Édition Éducation morale et civique Égalité Égypte Éléphants Émancipation Émotion Énergie Enfance Enfants Ennui Enquête Épique Érotisme Esclavage Espace Espionnage Étranger Eveil Exploration Fable Famille Fantaisie Fantastique Fantasy Fantômes Féminisme Femme Féodalité Ferme Fête Fille-garçon Finlande Fleur Foot Forêt Formes Fracture sociale France Fratrie Freaks Fresque familiale Frise Futsal Futur Garçon-fille Gastronomie Gâteau Générations Genre Grand classique illustré Grandir Grand nord grands-parents Graphisme Grèce antique Grenouille Groënland Grossesse Grossophobie Guérison Guerre Habitat Habitudes Halloween Handicap Harcèlement Hasard Héroïne Héros Histoire Histoire vraie Homosexualité Hong Kong Hôpital Humour Identité Imagier Imaginaire Imagination Immigration Inceste Inde Inde contemporaine Initiation Injustice Insecte Interdits Intimité Italie Jalousie Japon Jardin Jeu Jeu de piste Jeunesse Jeux de mots Jeux vidéo Jeux visuels Jouets Journal de bord Journal intime Jungle Justice Langage Lecture Légendes Leporello Lettres Liban Liberté Littérature Livre Livre animé Livre culte Livre-objet Londres Loup Lune Mafia Magie Maison Majorette Maladie Maman Manga Maternité Mélancolie Mémoire Mensonge Mer Mères Merveilleux Métiers Métissage Mexique Migrants Migration Militantisme Milliardaires Moderne Monde Monstres Montagne Montessori Mort Motifs Moyen-âge Musée Musique Mystère Mythologie Naissance Native American Nature Nazisme Neige New-York Noël Noms Nostalgie Nuit Obésité Océan Oiseau Oiseaux Ordre Origines Ornithorynque Ours Papa Papeterie Papillon Pâques Parc Parentalité Paris Parodie Partage Passé Passion Paternité Pâtisserie Pêche Père Permaculture Perroquet Personnage Personnalité Peur Philosophie Photographie Pipi au lit Pirates Piscine Planète Pluie Poésie Poissons Polar Policier Politique Ponctuation Pop culture Pop-up Post-apo Premières émotions Printemps Prison Propreté Psychologie Puberté Punk Queer Quête Quête identitaire Quotidien Racisme Rangement Rap Rébellion Récompense Rédemption Regarder Regard sur le monde Rendez-vous Réseaux sociaux Revanche Rêve Rêverie Révolte Révolution Rimes Road-trip Robots Rock Rue Rumeur Rupture Russie Saisons Science-fiction Sciences Secret Séparation Sexualité Smartphone Société Sœurs Solidarité Solitude Sorcière Sororité Souris Souvenirs Sport Stéréotypes Suicide Suisse Super-héros Surprise Survie Survival Syllabes Tableaux Télévision Temps Temps qui passe Tendresse Terrorisme Thriller Thriller social Thriller Urbain Tissus Tolérance Trahison Transgenre Transmission Travail Trésor Tri Tri des déchets Trip Uchronie Vacances Vampires Vélo Vengeance Venise Vérité Vêtements Vie Vie et destin Vieillir Vie quotidienne Vie sauvage Ville Violence Vivre ensemble Voyage Voyous Western Zombies Zoologie Thèmes populaires Humour 253 Aventure 172 Animaux 142 Amitié 128 Famille 108 Amour 97 Fantastique 55 Enquête 49 Nature 45 Voyage 45 Différences 40 Histoire 40 Apprentissage 37 École 36 Fratrie 36 Thriller 36 Violence 36 Jeu 35 Séries 10 petits insectes À deux c’est mieux ! 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Tienstiens Un journal. Un nouveau. Tout neuf pour une toute nouvelle année. Si je me mettais à écrire dedans? Tout d'abord faut pas le considérer comme un oPetitoiseau d'or et d'argent. Ta mère t'appelle au bout du champ, Pour y manger du lait caillé. Que la souris a barboté. Pendant une heure de temps, Petit oiseau, va-t'en ! Va-t'en , va-t'en ! J'ai vu un chien qui faisait du patin. J'ai vu un poisson qui jouait au ballon. J'ai vu une coccinelle monter sur une échelle. J'ai vu un chat qui
Parolesde la comptine : Petit oiseau d'or et d'argent Ta mère t'appelle au bout du champ Pour y manger du lait caillé Que les souris ont barboté [ou Que la souris a barboté] Pendant une heure de temps Petit oiseau va-t-en ! imprimer partager Baby Shark Petit oiseau d'or et d'argent Sur le chemin Petit poisson qui tourne en rond
Paroles de la chanson La Petite Musique par Charles Trenet C'était une petite musique Qui naquit un jour d'printemps De murmures nostalgiques D'un ruisseau d'or et d'argent. Elle partit dans la nature Portée sur l'aile des épis Les oiseaux dans la ramure L'écoutèrent avec plaisir Un rossignol dit Quelle chance ! Elle est dans ma voix J'vais porter cette romance Par-dessus les toits » Avec elle vite il s'envole En songeant Cet air béni Mérit'rait bien des paroles Des paroles de génie. Je connais un grand poète Qui vit seul dans la forêt Il fait même une drôle de tête, Il est romantique à souhait. Je vais chanter ma musique À ce vieil ami Pour qu'il la rende poétique Ce soir à minuit Il trouv'ra une belle histoire Un amour qui fait rêver Tout le monde voudra y croire Comme si c'était arrivé. » Mais hélas le grand poète Depuis peu n'vivait plus là Il était dev'nu vedette De télé et d'cinéma Il tournait des pellicules Au cœur d'Hollywood Et Boul'vard du Crépuscule On disait is good ! » Quelle ne fut pas la détresse De notre ami rossignol Il en conçut tant d'tristesse Qu'il perdit son si bémol. La forêt fut si lointaine Et l'oiseau si fatigué Qu'il mourut le cœur en peine Dans un bois du Lauraguais. C'est alors qu'un chat sauvage Vint manger son cœur Toutes les bêtes du voisinage En frémirent d'horreur… C'est ainsi qu'finit tragique L'histoire du bon rossignol Et de la petite musique Qui jamais n'eut de paroles. Pauvre petite musique !
Escuchael álbum Comptines magiques de Sabrina & Rose. Más de 90 millones de canciones en streaming sin anuncios con Amazon Music Unlimited en celular, PC y tablet. Descarga la app. Inicio Inicio; Podcasts Podcasts; Biblioteca; Cancelar. Iniciar sesión; Comptines magiques. Sabrina & Rose. 15 CANCIONES • 31 MINUTOS • JUL 021 La mort des oiseaux - François Coppée 1842-1908 Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois, A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois, Pendant les tristes jours de l’hiver monotone Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne, ****** Se balancent au vent sur le ciel gris de fer. Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver ! Pourtant lorsque viendra le temps des violettes, Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes. ****** Dans le gazon d’avril où nous irons courir. Est-ce que " les oiseaux se cachent pour mourir ? " Promenades et Intérieurs 2 Un vol passant de hérons lents Emile Verhaeren Parabole Parmi l’étang d’or sombre Et les nénuphars blancs, Un vol passant de hérons lents Laisse tomber des ombres. * Elles s’ouvrent et se ferment sur l’eau Toutes grandes, comme des mantes ; Et le passage des oiseaux, là-haut, S’indéfinise, ailes ramantes. * Un pêcheur grave et théorique Tend vers elles son filet clair, Ne voyant pas qu’elles battent dans l’air Les larges ailes chimériques, * Ni que ce qu’il guette, le jour, la nuit, Pour le serrer en des mailles d’ennui, En bas, dans les vases, au fond d’un trou, Passe dans la lumière, insaisissable et fou. Emile Verhaeren, Les bords de la route 3 L’albatros - Charles Baudelaire Souvent pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. ****** A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons, traîner à côté d’eux. ****** Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! ****** Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. 4 La nichée sous le portail - Victor Hugo 1. Si tu entres dans l’église Va, mais regarde doucement Sous la vieille voûte grise Ce petit nid innocent. 2. Aux grands temples où l’on prie Le martinet, frais et pur, Suspend la maçonnerie Qui contient le plus d’azur. 3. La couvée est dans la mousse Du portail qui s’attendrit ; Elle sent sa chaleur douce Des ailes de Jésus-Christ. 4. L’église où l’ombre flamboie, Vibre, émue à ces doux bruits ; Les oiseaux sont pleins de joie, La pierre est pleine de nuit. 5. Les saints, graves personnages, Sous les porches palpitants Aiment ces doux voisinages Du baiser et du printemps 6. Les vierges et les prophètes Se penchent dans l’âpre tour Sur ces ruches d’oiseaux faites Pour le divin miel amour 7. L’oiseau se perche sur l’ange ; L’apôtre rit sous l’arceau, Bonjour saint ! dit la mésange Le saint dit " Bonjour, oiseau " 8. Les cathédrales sont belles Et hautes sous le ciel bleu ; Mais le nid des hirondelles Est l’édifice de Dieu Les contemplations 5 Le cygne - Sully Prudhomme 1839-1907 Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil A des neiges d’avril qui croulent au soleil ; ****** Mais ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphyr, Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire. Il dresse son beau col au-dessus des roseaux, Le plonge, le promène allongé sur les eaux. Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe, Il cache son bec noir dans sa gorge éclatante. ****** Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix, Il serpente et laissant les herbages épais Traîner derrière lui comme une chevelure, Il va d’une tardive et languissante allure. ****** Tantôt il pousse au large et loin du bois obscur, Superbe, gouvernant du côté de l’azur, Il choisit pour fêter sa blancheur qu’il admire, La place éblouissante où le soleil se mire. ****** Puis quand les bords de l’eau ne se distinguent plus, A l’heure où toute forme est un spectre confus, L’oiseau dans le lac sombre où sous lui se reflète La splendeur d’une nuit lactée et violette, Comme un vase d’argent parmi les diamants, Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments. Les solitudes 6 Les hiboux - Charles Baudelaire *** Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que des dieux étrangers, Dardant leur oeil rouge. Ils méditent ! ****** Sans remuer, ils se tiendront Jusqu’à l’heure mélancolique Où poussant le soleil oblique, Les ténèbres s’établiront. ****** Leur attitude au sage enseigne, Qu’il faut en ce monde qu’il craigne Le tumulte et le mouvement. ****** L’homme ivre d’une ombre qui passe Porte toujours le châtiment D’avoir voulu changer de place. Les Fleurs du mal 7 Le portrait d’un oiseau - Jacques Prévert 1903-1976 Peindre d’abord une cage avec une porte ouverte, Peindre ensuite quelque chose de joli, de simple et de beau, Placer ensuite la toile contre un arbre ou dans un jardin. *** Se cacher derrière l’arbre, silencieusement sans bouger... Parfois l’oiseau arrive vite, ou bien des années après, Ne pas se décourager attendre. *** Si l’oiseau arrive, attendre que l’oiseau pénètre dans sa cage, fermer alors tout doucement la porte avec le pinceau, Puis effacer un à un tous les barreaux... Peindre ensuite le vert feuillage, la fraîcheur du vent, la poussière du soleil, le bruit des bêtes, de l’herbe dans la chaleur de l’été. *** Si l’oiseau chante c’est bon signe, vous pouvez alors signer le tableau en arrachant tout doucement une des plumes de l’oiseau et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau. Paroles - Lettres à Elsa Henriquez 8 Le sommeil du Condor - Leconte de Lisle Par delà l’escalier des raides Cordillères, Par delà les brouillards hantés des aigles noirs, Plus haut que les sommets creusés en entonnoirs Où bout le flux sanglant des laves familières, ****** L’envergure pendante et rouge par endroits, Le vaste Oiseau, tout plein d’une morne indolence, Regarde l’Amérique et l’espace en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. ****** Du continent muet, elle s’est emparée Des sables aux coteaux, des gorges aux versants, De cime en cime, elle enfle en tourbillons croissants, Le lourd débordement de sa haute marée. ****** Lui, comme un spectre, seul au front du pic altier, Baigné d’une lueur qui saigne sur la neige Il attend cette mer sinistre qui l’assiège Elle arrive, elle déferle et le couvre en entier. ****** Dans l’abîme sans fond la Croix Australe allume Sur les côtes du ciel son phare constellé. Il râle de plaisir, il agite sa plume, Il érige son cou musculeux et pelé, ****** Il s’enlève en fouettant l’âpre neige des Andes, Dans un cri rauque, il monte où n’atteint pas le vent, Et loin du globe noir, loin de l’astre vivant, Il dort dans l’air glacé, les ailes toutes grandes. Poèmes barbares 9 Le faisan doré Auguste ANGELLIER 1848-1911 Quand le Faisan doré courtise sa femelle, Et fait, pour l’éblouir, la roue, il étincelle De feux plus chatoyants qu’un oiseau de vitrail. Dressant sa huppe d’or, hérissant son camail Couleur d’aube et zébré de rayures d’ébène, Gonflant suri plastron rouge ardent, il se promène, Chaque aile soulevée, en hautaines allures ; Son plumage s’emplit de lueurs, les marbrures De son col vert bronzé, l’ourlet d’or de ses pennes, L’incarnat de son dos, les splendeurs incertaines De sa queue où des grains serrés de vermillon Sont alternés avec des traits noirs sur un fond De riche, somptueuse et lucide améthyste, Tout s’allume, tout luit... ****** ... Et, sur ces yeux muants de claires pierreries S’unissant, se brisant en des joailleries Que sertissent le bronze et l’acier, et l’argent, Court encore un frisson d’or mobile et changeant, Qui naît, s’étale, fuit, se rétrécit, tressaille, Éclate, glisse, meurt, coule, ondule, s’écaille, S’écarte en lacis d’or, en plaques d’or s’éploie, Palpite, s’alanguit, se disperse, poudroie, Et d’un insaisissable et féerique réseau Enveloppe le corps enflammé de l’oiseau. 10 Le rossignol - Alphonse Lamartine 1. Quant ta voix, céleste prélude Aux silences des belles nuits, Barde ailé de ma solitude Tu ne sais pas que je te suis ! 2. Même si l’astre des nuits se penche Aux bords des monts pour t’écouter, Tu te caches de branche en branche, Comme si tu voulais l’imiter. 3. Ah ! ta voix touchante ou sublime Est trop pure pour ce bas milieu Cette musique qui t’anime Est un instinct qui monte à Dieu, 4. Tes gazouillements, ton murmure, Sont un mélange harmonieux Des plus doux bruits de la nature Du plus beau chant des cieux. 5. Tu prends les sons que tu recueilles Dans les cris que répète l’écho, Dans les frémissements des feuilles, Dans les gazouillements des flots, 6. Dans les feuilles où tremblent des larmes, Ces fraîches haleines des bois, O nature ! elles ont trop de charmes Pour n’avoir pas aussi ta voix. 7. Dans les chuchotements et plaintes Qui sortent la nuit des rameaux, Dans les voix des vagues éteintes Sur le sable ou dans les roseaux ! 8. Alors, cette voix mystérieuse Va charmer les oreilles des anges, Quand leurs soupirs dans la nuit pieuse Monte vers Dieu comme une louange 9. Elle est la voix d’une nature Qui n’est qu’amour et pureté Un brûlant et divin murmure L’hymne flottant des nuits d’été. 11 Fidèles hirondelles - Sully Prudhomme 1. Toi qui peux monter solitaire Au ciel, sans gravir les sommets, Et dans les vallons de la terre Descendre et planer dans l’air, 2. Toi qui, sans te pencher au fleuve Où nous ne puisons qu’à genoux Peux aller boire, avant qu’il ne pleuve Au nuage trop haut pour nous ; 3. Toi qui pars au déclin des roses Et reviens au nid printanier, Fidèle aux deux meilleures choses L’indépendance et le foyer. 4. Comme toi, mon âme s’élève Et tout à coup rase le sol Elle suit avec l’aile du rêve Les beaux méandres de ton vol. 5. S’il lui faut aussi des voyages, Il lui faut son nid chaque jour, Elle a tes deux besoins sauvages Vivre libre dans l’intense amour. Stances la vie intérieure 12 Petite Alouette André Theuriet 1833-1907 Le jour commence à peine à blanchir les collines, Dans la plaine qui dort encore, Au long des prés bordés de sureau et d’épines, Le soleil aux traits d’or N’a pas encore changé la brume en perles fines. *** Et déjà, secouant dans les sillons de blé Tes ailes engourdies, Alouette, tu pars, le gosier tout gonflé De jeunes mélodies, Et tu vas saluer le jour renouvelé. *** Dans l’air te balançant, tu montes et tu chantes, Et tu montes toujours. Le soleil luit, les eaux frissonnent blanchissantes ; Il semble qu’aux alentours Ton chant ajoute encore des clartés plus puissantes. *** Plus haut, toujours plus haut, dans le bleu calme et pur, Tu fuis allègre et libre, Tu n’es plus pour mes yeux déjà qu’un point obscur, Mais toujours ta voix vibre ; On dirait la chanson lointaine de l’azur... *** O charme aérien !... Alouette, alouette, Est-ce du souffle heureux Qui remue en Avril les fleurs de violettes Ou du rythme amoureux Des mondes étoilés, que ta musique est faite ? *** Tout s’éveille à ta voix le rude laboureur Qui pousse sa charrue, Le vieux berger courbé qui traverse rêveur La grande friche nue, Se sentent rajeunis et retrouvent du coeur. *** Sur tes ailes tu prends les larmes de la terre A chaque aube du jour, Et des hauteurs du ciel par un joyeux mystère, Tu nous rends en retour Des perles de gaieté pleuvant dans ta lumière. La chanson des bois 13 Les mouettes - Jules Lemaître 1853-1914 Par les couchants sereins et calmes, les mouettes Vont mêlant sur la mer leur vol entrecroisé, Tels des gris souvenirs pleines de douceurs secrètes Voltigeant dans un coeur souffrant, mais apaisé. *** L’une, dans les clartés rouges et violettes, D’un coucher de soleil, fend le ciel embrasé, Une autre comme un trait, plonge dans les eaux muettes Ou se suspend au flot lentement balancé. *** Nul oiseau vagabond n’a de plus longues ailes De plus libres destins, ni d’amours plus fidèles Pour le pays des flots noirs, cuivrés, bleus ou verts *** Et j’aime leurs ébats, car les mouettes grises Que berce la marée et qu’enivrent les brises Sont les grands papillons qui butinent les mers. 14 Les oies sauvages Guy de Maupassant Tout est muet, l’oiseau ne jette plus ses cris. La morne plaine est blanche au loin sous le ciel gris. Seuls, les grands corbeaux noirs, qui vont cherchant Fouillent du bec la neige et tachent sa pâleur. *** Voilà qu’à l’horizon s’élève une clameur ! Elle approche, elle vient c’est la tribu des oies. Ainsi qu’un trait lancé, toutes, le cou tendu, Allant toujours plus vite, en leur vol éperdu, Passent, fouettant le vent de leur aile sifflante. *** Le guide qui conduit ces pèlerins des airs Delà les océans, les bois et les déserts, Comme pour exciter leur allure trop lente, De moment en moment jette son cri perçant. *** Comme un double ruban la caravane ondoie, Bruit étrangement, et par le ciel déploie Son grand triangle ailé qui va s’élargissant. *** Mais leurs frères captifs répandus dans la plaine, Engourdis par le froid, cheminent gravement. Un enfant en haillons en sifflant les promène, Comme de lourds vaisseaux balancés lentement. *** Ils entendent le cri de la tribu qui passe, Ils érigent leur tête ; et regardant s’enfuir Les libres voyageurs au travers de l’espace, Les captifs tout à coup se lèvent pour partir. *** Ils agitent en vain leurs ailes impuissantes, Et, dressés sur leurs pieds, sentent confusément, A cet appel errant se lever grandissantes La liberté première au fond du coeur dormant, *** La fièvre de l’espace et des tièdes rivages. Dans les champs pleins de neige ils courent effarés, Et jetant par le ciel des cris désespérés Ils répondent longtemps à leurs frères sauvages. Des Vers 15 Joli Chardonneret Joli Chardonneret tu es sorti de l’ombre Posé sur la rambarde pour venir me chanter Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps Tu es venu me dire que l’Amour est devant * Saute, vrille, vole Et mange toutes les graines que je t’ai données Reviens sur mon balcon, recommence ton chant Qui m’envahit toute entière Ces matins des beaux jours * Joli Chardonneret je te veux sur ma route dans ma jolie campagne au pied de mon balcon Elodie Santos, 2009 16 L’hiver du rossignol Nérée Beauchemin Pour accéder à ce poème, cliquer sur le titre 16 ci-dessus.
PtfAly.