Leprojet 1Jeune1Parcours s’inscrit dans cette dynamique et cherche à offrir un soutien renforcé et un accompagnement aux personnes ayant pour projet d’effectuer une mobilité à l’international. Ce soutien renforcé prend la forme d’un accompagnement mentor-mentoré.e ayant pour objectif de favoriser l’employabilité des jeunes en Et pourquoi pas donner du sens à vos vacances ? Animaux, environnement, culture, aide aux plus démunis les vacances sont aussi une occasion de consacrer du temps à des causes qui vous importent, ainsi qu’aux autres. Voici 5 idées pour vous en convaincre ! 1 Faire des maraudes Distribution de café, de couverture participez à des maraudes pour créer un lien social avec les personnes dans la rue. Le temps d’une soirée, veillez sur les plus démunis, apportez-leur votre soutien et votre sourire ! En France, France Bénévolat ou Tous Bénévoles ou La Croix Rouge vous accompagnent pour trouver la mission qui vous convient. 2 Protéger les animaux Bénévolat dans un refuge, recensement en forêt, mission scientifique à l’étranger vous pouvez participer à la protection des animaux n'importe où, et dès 18 ans. Le saviez-vous ? En France, la Ligue de Protection des Oiseaux fait appel chaque été à de jeunes bénévoles pour aider à l'accueil du public dans de grandes réserves naturelles. 3 Défendre l’environnement Nettoyer une plage, préserver des espace naturels, mener une enquête, organiser une marche pour le climat les missions d'écovolontariat sont diverses et peuvent avoir des durées variables d’une journée dans la forêt la plus proche de chez vous, jusqu'à plusieurs mois à l’autre bout du monde. Le saviez-vous ? Des sites comme Guidisto ou Cybelle Planète vous propose des missions d’écovolontariat partout dans le monde. 4 Soutenir la culture Festivals, compagnies de théâtre ou de danse amateurs fonctionnent grâce à des bénévoles. Il peut s’agir d’un engagement très court et ponctuel, ou d’une participation régulière tout au long de l’année. Sensibilisation à une pratique artistique, organisation d’un spectacle, tenue d’un guichet lors d’un concert, les missions sont là encore très variées. Le saviez-vous ? En France, une association culturelle compte en moyenne 18 bénévoles. 5 Aider des personnes âgées Aide au ménage, à la toilette, aux soins quotidiens mais aussi visite de musées, jeux et formation numérique devenir bénévole auprès des personnes âgées est une expérience humaine enrichissante, car ces populations sont bien souvent confrontées à la solitude Le saviez-vous ? En France, les associations Les Petits Frères de pauvres» soutiennent les personnes âgées isolées et souvent démunies. 6 Devenir guide touristique Passionné par le patrimoine, l’histoire, l’art ou l'architecture ? Devenez vite guide bénévole sur la plateforme internationale Greeter, un nom qui vient de l’anglais greet », qui signifie accueillir. Le saviez-vous ? La France est le pays qui compte le plus de greeters» au monde, avec plus de 50 structures en 2017. 7 Faire du woofing» Pour s’initier à l'agriculture biologique et au marchéage en échange du gîte et du couvert chez l’habitant, rendez-vous sur Wwoof la plateforme consacrée aux volontariats dans les fermes biologiques. Le saviez-vous ? Woof est un acronyme qui signifie Working Weekends on Organic Farms », soit des week-ends de travail dans des fermes biologiques.. Personnes âgées, culture, environnement vous savez maintenant comment vous engager auprès du domaine qui vous appelle le plus !
Ily a quelques années, j’ai découvert une super façon de dépenser moins en voyage : le bénévolat. Eh oui! Plusieurs connaissent le WWOOFing (WorldWide Opportunities on Organic Farms), qui permet de travailler dans des fermes bio un peu partout sur la planète, mais ce n’est pas la seule façon d’en faire.. J’ai lavé des salles de bain, planté des arbres, cuisiné pour des
Travailler à l’étranger contre un hébergement gratuit en voyage? Vous y avez pensé? Je sais que vous adorez voyager, sinon vous ne serez pas sur ce site..à moins que je me trompe? Je sais aussi que vous cherchez à travailler à l’étranger mais que vous ne savez pas comment faire pour payer le billet, payer l’hébergement et vos repas…N’est-ce pas? Aussi, ce que je sais, c’est que vous aimez encore plus voyager quand ça n’explose pas votre compte bancaire. Et, vous le savez aussi bien que moi, ce qui coûte souvent très cher, c’est le logement. Y a rien à y faire. Très souvent, cela revient plus cher de se trouver un hébergement que de payer le billet. Enfin, sauf si vous allez en Asie ou en Amérique latine. Loger à l’étranger ça peut prendre jusqu’à 70% du budget. Je ne vous parle même pas des villes chères comme Londres, New York ou Helsinki. Là, faudra carrément toucher les économies. Bien sûr, je vous entends déjà; “il y a les sites de couschurfing pour être logé gratuitement!”. Mais, ce n’est pas pareil, vous pouvez pas rester un mois chez votre hôte, seulement que quelques jours et niveau expérience, c’est moyen. Donc, mes chers amis, j’ai écrit ce nouvel article pour vous donner des bons tuyaux sur les possibilités énormes d’hébergement gratuit, et ce, partout in the world. Finalement, c’est mon job que de vous fournir les meilleurs astuces pour travailler de manière indépendante et de voyager de façon intelligente. Pour cet article, j’ai eu envie de me concentrer sur les hébergements gratuits en échange d’un petit travail/ d’un coup de main souvent. Au lieu de vous rémunérer en cash, on vous donne un logement gratuit. Le travail peut aller de l’aide manuel dans une petite ferme, à faire de la réception en temps partiel dans un hôtel à San Francisco ou encore de garder des animaux de compagnie en Australie ou ailleurs. En général, ce sont toujours des petits job et quasiment toujours en temps partiel. Cela veut dire qu’il vous reste beaucoup de temps pour profiter de la région. Il y en a pour tous les goûts! Je suis sûre que vous trouverez votre bonheur. En plus, dans la plupart des sites, vous pouvez vous inscrire à deux, en couple ou avec un ami. C’est juste merveilleux. Vous pourrez alors combiner plusieurs bons éléments voyager avec un proche, apprendre un nouveau job ou pas et surtout ne rien payer pour l’hébergement. Qui dit mieux? Puis, ce qu’il y a de formidable quand on “travaille” à l’étranger, c’est qu’on découvre de manière plus authentique la culture. Vous n’êtes plus qu’un touriste qui a les bras ballants dans un café, mais un étranger qui s’immerge dans la culture de l’autre. Magnifique, non? Trouvez un hébergement gratuit à l’étranger avec ce procédé, c’est le pied, je pense. C’est bon, j’arrête ma longue introduction, je sais que vous n’en pouvez plus. Voici dans la liste de tous les sites qui permettent de vous hébergé gratuitement en échange de quelques heures de travail. Les 7sites pour travailler à l’étranger et avoir un hébergement gratuit Je tiens à préciser que dans ces sites, la plupart offre le gîte certes, mais aussi le couvert! Ça en fait une raison de plus pour tenter l’aventure ! Donc, je vous montre ici, comment vous pourrez travailler à l’étranger, et en plus être hébergé gratuitement en échange. Avouez que c’est pas mal! De plus, quand je dis “travail”, c’est à prendre avec modération. Il s’agit en général plus de coup de main. Vous pouvez même jouer votre grand fainéant en choisissant uniquement des spots merveilleux comme des hôtels avec piscine etc. Ça, c’est vous qui voyez 😉 Table des matières Les 7sites pour travailler à l’étranger et avoir un hébergement gratuit1. Workaway travailler doucement à l’étranger en échange d’un logement2. TrustedHousesitters Garder des animaux chez votre hôte3. MovingWorlds Idéal pour ceux qui veulent faire une expérience professionnelle à l’étranger4. Woofing Travailler dans une ferme et y loger gratuitement5. WorldPackers le site des jobs pour les backpackers 6. Nomador Gardez la maison de votre hôte pendant son absence7. Homesitting Le home sitting pour le séniorsConclusion sur le logement gratuit à l’étranger en échange de petits boulots 1. Workaway travailler doucement à l’étranger en échange d’un logement Voici un petit aperçu de tous les jobs que vous pouvez faire à l’étranger via le site Clairement, c’est l’un de mes sites préférées. En fait, je l’ai beaucoup utilisé. J’ai pu faire pas mal de pays d’Europe sans rien débourser pour le logement Italie, Pologne, Allemagne et Grèce. D’ailleurs, cela reste sans mentir mes meilleures souvenirs de voyage. J’ai personnellement appris beaucoup de choses et j’ai pu essayé pas mal de boulot différents. Par exemple, j’ai fais de la réception d’hôtel à Venise et de la rénovation de maison en Grèce. L’ambiance est cool car il y a souvent plein d’autres personnes pour un même projet. Donc, pour résumé, vous vous faites de l’expérience professionnel à l’étranger, vous améliorez vos langues, vous logez gratuitement et en prime vous vous faites des amis. Ça ne coûte que 25 euros l’année pour s’inscrire. Vous pouvez vous inscrire seul ou en couple amour ou amitié ^^^. Pour ce prix ridicule, vous pouvez contacter pendant un an, tous les hôtes qui proposent des hébergements en échange de petits travaux. Franchement, si vous voulez travailler à l’étranger et gagner en expérience, y a pas mieux! Vous pouvez choisir selon le job proposé dans une ferme bio, dans un centre équestre, avec les enfants, dans un hôtel, dans un restaurant, etc ou selon la région, ville ou pays de votre choix. Franchement, allez faire un tour sur le site, vous verrez des tas de proposition. Tellement que je pense vous en programmerez plusieurs dans l’année. Je connais même des gens complètement accro à ce système. Ils ne font pratiquement plus que ça lorsqu’ils voyagent. Pour le coup, ça leur permet d’économiser un max, cela va sans dire. 2. TrustedHousesitters Garder des animaux chez votre hôte Perso, je trouve le concept formidable. Le site TrustedHousesitters est une marketplace qui met en contact les personnes qui veulent garder des animaux de compagnie dans les maisons des propriétaires. De fait, vous pouvez trouver un hébergement gratuit à l’étranger en échange de la garde de chien ou chat dans plusieurs pays du monde en faisant quelque chose de plutôt sympa. On part du principe que vous aimez les animaux, hein. Imaginez, avoir un bel appartement en plein Sydney seulement en donnant de l’amour, de l’affection et des croquettes à un adorable minou australien. Le kif, ouai. Aussi, bonne nouvelle pour ceux qui veulent voyager en Australie et en Nouvelle Zélande, c’est là où vous trouverez le plus d’offres. Ça peut être une bonne alternative si vous ne voulez pas cueillir des cerises dans un désert aride pendant toute une saison. Bon, toutes les bonnes choses ont leurs revers. Il faudra souscrire à un abonnement annuel de 119 dollars que vous soyez le propriétaire des animaux ou que vous soyez le dogsitter pour avoir accès à toutes les offres. Personnellement, je trouve que ça vaut franchement le coût, mais vraiment. 3. MovingWorlds Idéal pour ceux qui veulent faire une expérience professionnelle à l’étranger Moving Worlds est une plate-forme permettant aux professionnels d’utiliser leurs compétences à l’étranger en échange d’un hébergement gratuit partout dans le monde. C’est plus proche du stage et du bénévolat professionnel, à ce qu’il me semble. J’ai vu de bons retours sur ce site pour les personnes qui veulent travailler à l’étranger. Oui, quand on dit compétence pro, cela dépendra des annonces sur le site, car il y en a plusieurs. En fait, MovingWorlds met en relation des professionnels souhaitant faire don de leurs compétences à des startups et à des entreprises sociales ou des associations du monde entier qui répondent à leurs compétences”. C’est un peu plus que du bénévolat car votre expérience est valorisée professionnellement. Bref, du coup, vous pouvez voyager, avoir un impact social et en même être hébergé gracieusement. Les critiques pour MovingWorlds sont nickels, ce qui en fait une parfaite solution pour ceux qui veulent quand même bosser dans leurs domaines de compétences tout en étant logé gratuitement. 4. Woofing Travailler dans une ferme et y loger gratuitement Est-ce que je pouvais vraiment écrire cet article sans parler du Woofing? C’est clairement le plus ancien des systèmes qui permet de voyager et d’être hébergé gratuitement en échange de travail. On peut dire que c’est de là, que tout a commencé. Quand des fermiers ont décidé de prendre de la main d’oeuvre de l’étranger en échange de logement. Vous pouvez vous occupez d’animaux de ferme aussi; C’est certainement une expérience hautement formatrice, dans le sens où vous apprendrez les bases et les techniques des fermes bio, en plus. Moi-même, en écrivant à l’instant ces lignes, j’ai comme une envie de faire 2 semaines dans un petite ferme bio en Écosse cet été. Oui, je vous partage même mes idées les plus intempestives. 5. WorldPackers le site des jobs pour les backpackers Ce site est une pépite pour les gens qui cherchent à voyager tout en cherchant à avoir un impact social. En fait, vous trouverez tout sur le site des jobs simples chez un particulier, de l’aide et du volontariat pour des associations et ONG et aussi du travail dans des projets écologique. Même si vous ne comptez pas forcément utiliser le service uniquement pour l’hébergement, c’est une bonne option si vous recherchez à faire du bénévolat pour une association. J’entends pas mal de grand voyageurs qui au bout d’un moment s’essouffle de voyager pour voyager. C’est peut-être l’occasion ultime de donner du “sens” à son voyage. Vous l’avez compris, je vous recommande vivement cette plateforme. 6. Nomador Gardez la maison de votre hôte pendant son absence Ce site est un site de home sitting et de dog-sitting à la fois. Pour travailler à l’étranger, là encore, c’est une excellente option. Là, vous pourrez trouver pas mal de maisons à garder durant l’absence des propriétaires. C’est là aussi un super plan pour trouver un hébergement gratuit partout dans le monde. De même, vous pourrez trouver des annonces pour garder des animaux. C’est gratuit dans la limite de 3 soumissions. Si vous voulez “postuler” de manière illimité, alors il faudra payer 65 euros par an. Franchement ça en vaut la peine car ce sera très vite rentabilisé. De plus, il y a beaucoup d’offres sur le site autant en Asie qu’en Amérique. Donc, allez jetez un oeil, vous trouverez certainement une maison à garder intéressante. 7. Homesitting Le home sitting pour le séniors Comme je l’ai précisé dans le titre, c’est un site de homesitting destiné aux séniors uniquement. Cela peut rassurer des propriétaires de maison et d’animaux de savoir que ce sont des séniors qui vont garder leurs bien. Bon, je sais que la moyenne des lecteurs de ce blog ont entre 20 et 40 ans, donc ça ne vous concerne pas trop, peut-être. Cela dit, si vous connaissez un sénior qui cherche aussi un hébergement gratuit à l’étranger, pourquoi ne pas lui refiler ce bon tuyau? Conclusion sur le logement gratuit à l’étranger en échange de petits boulots Cette liste pour trouver un hébergement gratuit en voyage est assez complète, me direz-vous. En tous les cas, vous pourrez facilement trouver ce qu’il vous plaît dans cette liste, j’en suis sûre. Que ce soit pour travailler avec des chevaux dans un vieux ranch aux USA, ou de s’occuper de moutons en Espagne, ou de travailler dans un centre de musique au Mexique, ou de donner un coup de main à un vigneron portugais, vous trouverez de tout sur ces sites. Si vous traversez une période molle dans votre vie, parfois, il suffit de petit changement comme ça pour retrouver du pep’s. Je parle en connaissance de cause 😉 Sinon, pour pouvoir travailler à l’étranger, n’oubliez pas que vous pouvez aussi tout simplement devenir digital nomad et faire carrière dans le web!
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Chaqueété, les tensions sont ravivées entre éleveurs, habitants, chasseurs, pouvoirs publics, défenseurs du loup, médias locaux. En devenant éco-bénévole avec le programme Parole de loup, vous participez à une action de terrain dont l’objectif est de rappeler que la cohabitation du loup avec l’homme est possible.
Le volontariat se décline aujourd’hui sous de nombreuses formes et permet à chacun d’entre nous de trouver un domaine dans lequel s’engager. Après vous avoir présenté plusieurs types de volontariat à l’étranger il est temps de vous parler de l’échange de service et plus particulièrement du Wwoofing, un moyen idéal de faire des économies en voyage mais aussi de vivre de belles expériences. On vous emmène à travers un petit guide pratique Wwoofing. Et si vous êtes intéressés, j’ai aussi réalisé une guide pour Workaway et un guide pour Helpx ! Le Wwoofing késako? Les lettres WWOOF signifient littéralement World-Wide Opportunities on Organic Farms, comprendre “opportunités mondiales dans des fermes biologiques”. Le concept est né dans les années soixante dix en Angleterre après qu’une citadine décide de proposer ses services dans les campagnes pendant ses week-ends, en échange du gîte et du couvert. Le bouche à oreille fera ensuite son travail et de plus en plus de fermiers souhaitent ainsi accueillir des travailleurs entraînant ainsi la création d’un véritable concept d’éco-volontariat à l’échelle mondiale. Aujourd’hui le réseau Wwoof permet de mettre en relation des hôtes travaillant dans le milieu agricole biologique et n’importe quel acteur de la population souhaitant profiter d’une belle opportunité. Le Wwoofing se base sur plusieurs valeurs comme la tolérance et la générosité, il doit également y avoir une vraie volonté de la part du volontaire de découvrir le mode de vie de son hôte. Votre rôle dans cet échange sera de travailler au sein d’une exploitation agricole biologique les tâches à effectuer peuvent être très diverses entretien de potagers, jardins, s’occuper d’animaux éco-construction etc… quelques heures par jour en échange du logement parfois insolite, temple, tipi, tente, caravane etc… et des repas. Aucun échange monétaire n’a lieu entre l’hôte et le Wwoofer. Ce procédé présente de nombreux avantages en voyage, en plus de ne pas avoir à dépenser beaucoup d’argent il permet de découvrir au plus près les coutumes des populations locales, de pratiquer les langues étrangères mais aussi d’acquérir certaines compétences en jardinage, bricolage ou même petite maçonnerie. Le Wwoofing comment ça marche? Si le procédé vous intéresse, rien de plus simple ! Il vous suffit de rejoindre le site internet Wwoof du pays qui vous intéresse Des fermes sont présentes dans quasiment tous les pays du monde, la liste est disponible sur le site Wwoof international pour régler les frais d’inscription et avoir accès à la liste des fermes. Plusieurs options s’offrent alors à vous et c’est une des spécificités du Wwoofing puisque vous pouvez vous inscrire en ligne et également recevoir un annuaire imprimé contenant les informations sur les fermes du pays. Une option qui peut s’avérer très pratique lorsque l’on a pas forcément d’accès internet en permanence ! Exemple des tarifs d’adhésion Wwoofer en France car oui pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour vivre cette expérience ! Adhésion pour une personne 25 € Adhésion pour deux personnes 30 € Adhésion pour une personne + annuaire imprimé 42 € + frais d’envoi Adhésion pour deux personnes + annuaire imprimé 47 € + frais d’envoi Les tarifs varient en fonction des pays, cela peut vous coûter une quarantaine de dollars aux Etats-Unis comme rien du tout en Pologne par exemple. Si vous décidez d’adhérer au réseau Wwoof et de vous lancer dans l’expérience n’oubliez pas de souscrire à une assurance voyage adaptée au volontariat non inclus dans votre adhésion afin d’être couvert en cas de problème dans votre ferme ! Ça y’est votre inscription est terminée et vous avez maintenant accès à une liste complète des hôtes du pays choisi avec leurs coordonnées, maintenant il est temps de faire votre choix. Vous découvrirez alors pour chaque hôte une petite description de son exploitation, des tâches demandées aux wwoofers, de son mode de vie etc… Particuliers comme professionnels sont présents dans le réseau Wwoof, à vous de voir où vous serez le plus à l’aise ! Vous devrez contacter vos futurs hôtes en amont afin d’être certain qu’il y aura une place pour vous et pouvoir discuter des conditions de travail et d’hébergement. Une fois sur place, respectez les coutumes de votre hôte et apprenez à le connaître le plus possible ! Conseils aux Wwoofers Je vous ai regroupé quelques conseils qui pourront surement vous être utiles si vous vous lancez dans l’expérience Wwoofing. Tout d’abord il est impératif de prendre son temps pour bien choisir son hôte. Regardez bien les tâches qui vous seront confiées et les descriptions car elles sont aussi variées que les hôtes membres du réseau. Interrogez vous sur votre intérêt principal et le mode de vie qui vous convient le mieux, hippie ou famille plus traditionnelle par exemple. Ensuite, prenez le temps de vous adapter à ce nouveau mode de vie. L’arrivée est parfois un peu difficile, on se retrouve dans un lieu inconnu sans repères ce qui facilement déstabiliser mais après quelques jours vous serez vite dans le bain ! Cependant n’oubliez pas qu’aucun contrat ne vous lie à votre hôte et qu’en cas de problème il ne faut pas hésiter à reprendre sa liberté. Maintenant que vous savez tout sur le Wwoofing je vous propose de découvrir quelques expériences de voyageurs en Wwoofing ! Du Japon à l’Australie en passant par l’Irlande vous allez voir comment se passe la vie en Wwoofing. Wwoofing Au Japon 2 Semaines Chez Un Moine Bouddhiste par Miettes de Voyage Découvrez un joli Récit d’un Wwoofing intense mais avec un vrai partage entre l’hôte et les Wwoofers. Témoignage Wwoofing en Australie de Léa & Gary – Trippin Australia Une petite interview de deux Wwoofers en Australie avec de jolies expériences, de bons conseils et des anecdotes sympathiques. Témoignage de Meli sur le Wwoofing en Irlande – Voyages et Vagabondages Témoignage d’une bonne expérience dans une ferme familiale avec des enfants et des conseils pour les futurs Wwoofers. Un an de Wwoofing au Japon interview de Marielle et Nicolas du blog Neko no Sanpo – working the world Un an de Wwoofing à travers le Japon avec plusieurs expériences vécues, des bonnes et des moins bonnes mais surtout de beaux souvenirs !
Lebénévolat associatif vous ouvre la porte de dizaines de missions, certaines insoupçonnées et toutes valorisantes. Action sociale, urgence et opérations de secours, jeunesse, soutien aux activités, soutien psychologique, médico-social et sanitaire : la Croix-Rouge intervient grâce à vous dans des domaines variés. Il existe des organismes qui proposent des missions de bénévolat à l’étranger, que ce soit dans le cadre de séjours linguistiques, ou bien dans le cadre d’actions humanitaires et divers autres chantiers de bénévolat. Un aperçu. Il faut cependant rappeler que le bénévole doit généralement avoir plus de 18 ans, disposer d’un passeport et éventuellement d’un visa, et surtout s’engager en dehors de son statut initial, en mettant à profit un congé par exemple. Le bénévolat en France Beaucoup d’associations françaises intègrent dans leurs activités une dimension internationale, leur permettant d’accueillir ainsi des bénévoles étrangers. Qu’il s’agisse d’échanges culturels, de solidarité internationale, de développement local, d’aide... à certaines catégories de la population, la présence de ces bénévoles étrangers est d’une grande utilité. Telle est par exemple la vocation de l’association Solidarité Jeunesses ou du réseau Rempart qui ont notamment contribué à la rénovation du patrimoine. À défaut de contacter directement une association, le bénévole étranger pourra toujours prendre contact avec les plateformes associatives Espace Bénévolat ou France Bénévolat pour de plus amples informations. le bénévolat au Québec et au Canada Les possibilités pour des étrangers de faire du bénévolat au Québec et au Canada existent, même si elles sont plutôt limitées. Elles concernent dans la plupart des cas des activités dans des parcs nationaux, des lieux historiques ou des zones marines particulières. Mais l’activité bénévole qui jouit d’une grande popularité dans ce pays reste le woofing, c’est-à-dire le travail dans des fermes bio, moyennant le gîte et le couvert. Les bénévoles francophones qui veulent se rendre au Québec peuvent par exemple adhérer à l’association française TELI qui propose un magazine comportant toute sorte d’offres à pourvoir, ou bien contacter directement Le Centre d’action bénévole de Québec CABQ, pour de plus amples informations. le bénévolat à l’étranger gratuit Le bénévolat international gratuit s’organise aujourd’hui principalement autour de réseaux d’hôtes invitant des bénévoles à venir les aider dans des travaux divers humanitaire, fermes bio, ranchs, auberges de jeunesse, etc. en contrepartie de l’hébergement et de la nourriture. Dans la plupart des cas, les bénévoles profiteront de leurs vacances pour aller vivre et habiter chez des locaux moyennant un certain nombre d’heures de travail par jour, avec des conditions différentes selon l’hôte et l’entente entre les deux partis. À noter, tout de même, que le Service Volontaire Européen SVE est totalement gratuit, et que les organismes qui le gèrent ne sont pas en droit d’exiger une quelconque contribution financière. Bénévolat à l’étranger pour aider les animaux Ce genre de bénévolat s’inscrit dans deux optiques différentes. La première consiste à participer à des programmes d’écovolontariat de type environnemental, où le but est de préserver et protéger certaines espèces animales. Ce bénévolat ne nécessite pas de qualifications particulières. La deuxième optique consiste à apporter des soins de type vétérinaire à des animaux malades. Cela se fait dans le cadre de missions et de stages préparés à cet effet, et requiert une certaine formation préalable. Parfois, les bénévoles sont également amenés à s’occuper d’animaux domestiques ou de compagnie, en entretenant par exemple des refuges ou en faisant la collecte de la nourriture pour animaux. Photo par Gérard Bontoux Creative Commons Tortuesmarine, lions, éléphants, primates, rhinocéros. Partir en mission en 2021 ou 2022, c’est l’occasion unique de côtoyer au plus près des individus d’espèces sauvages emblématiques du monde entier. Si vous êtes plus à l’aise avec les animaux domestiques, sachez qu’il existe aussi des missions dans des refuges où vous 1 Le CES Corps Européen de Solidarité qui remplace l’ancien programme SVE, offre aux 18-30 ans l’opportunité de partir en tant que volontaires dans des organismes à but non lucratif associations, collectivités territoriales… durant 2 à 12 mois. Ouvert à tous les jeunes qui résident dans l’un des pays participant au programme, quel que soit leur niveau d’études ou leur expérience professionnelle, ce programme européen est gratuit pour le volontaire. Il est nécessaire d’avoir une structure d’envoi pour partir La Maison de l’Europe est la seule structure d’envoi et de coordination en Mayenne. Contact Mathilde PATEYRON ZARAÏ, responsable pôle mobilité et information 02 43 91 02 67 sve Le CES offre également la possibilité de trouver un stage ou un emploi en France ou à l’ un groupe de jeunes peut également monter un projet de solidarité avec le CES. Pour s’inscrire Pour plus d’infos Lisez les témoignages de volontaires partis avec la Maison de l’Europe en Mayenne – Europe Direct -Témoignage de Charlène –Témoignage d’Elliot -Témoignage de Justine -Témoignage de Mélissa en République Tchèque -Témoignages de Aranza et Evelina Et bien d’autres témoignages sur le grand livre des histoires du SVE ! Si vous êtes intéressée, nous vous invitons à nous contacter au 02 43 91 02 67 ou sve 2 Les chantiers internationaux, majoritairement destinés à des personnes majeures, permettent de partir à l’étranger pour participer à la réalisation d’un chantier solidaire à travers la restauration du patrimoine, la sauvegarde de l’environnement, des actions de renforcement des solidarités locales… Début avril, chaque association publie son programme de chantiers, en France et à l’étranger. Pour avoir le maximum de chances de participer au chantier de votre choix, inscrivez-vous tôt !
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BÉNÉVOLATÀ L'ÉTRANGER DANS DES FERMES - 7 Lettres (CodyCross Solution) - Mots-Croisés & Mots-Fléchés et Synonymes Bénévolat à l'étranger dans des fermes — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Cliquez sur un mot pour découvrir sa définition. Codycross Saisons Groupe 72 Grille 2 Biscuit ; arbre très présent en Californie
Depuis mon retour de voyage, à défaut de me promener avec un carrousel de diapositives-photos, j’achale parents, amis et purs étrangers avec mes histoires de bénévolat. Je répète, à qui veut bien l’entendre, que c’est la meilleure affaire depuis l’invention du pain tranché. Qu’il faut mettre le bénévolat à l’agenda de son prochain voyage. Oui, d’accord, mais on fait ça comment?Où chercher?Il existe une multitude de sites Web qui se spécialisent en bénévolat à l’étranger… tellement qu’on peut avoir du mal à s’y retrouver. Perso, j’aime bien que je trouve convivial et facile à utiliser. Pour ceux et celles qui connaissent CouchSurfing, le principe est semblable d’une part, les hôtes, organisations ou individus qui cherchent des bénévoles créent un profil où ils décrivent leurs besoins; d’autre part, les bénévoles se créent aussi un profil avec leurs compétences et les pays qu’ils souhaitent visiter. Les uns peuvent alors communiquer avec les autres, et vice-versa. L’abonnement est payant il en coûte 29$US pour deux ans pour une personne seule ou 38$US pour un couple ou deux amis voyageant ensemble. Il est possible de visionner les offres des hôtes sans s’inscrire; il sera cependant impossible de communiquer avec eux sans il y a également les sites HelpX et WWOOF. Le premier ressemble à Workaway, alors que le deuxième se spécialise en bénévolat agricole, sur des fermes biologiques. Mais, encore une fois, rappelons que ce ne sont que quelques sites, parmi des centaines, voire des milliers! D’où l’importance de faire un peu de recherche avant de s’inscrire…Pour ceux et celles qui cherchent plus d’encadrement, sachez que certains organismes offrent des formules de type tout-inclus ». Je pense notamment à Horizon Cosmopolite, une organisation établie à Montréal depuis 1997. Elle organise des stages individuels, des immersions linguistiques et différents programmes de groupe. L’avantage, c’est que tout est planifié pour vous; l’inconvénient, c’est qu’il vous en coûtera plus cher de partir avec ce type de forfait ». Encore une fois, il s’agit d’une organisation parmi tant d’autres…Quoi/comment chercher?Que souhaitez-vous faire? Quelles sont vos compétences? J’ai construit des maisons en bambou. Pas parce que j’étais charpentière-menuisière, mais parce que j’en avais envie. J’ai enseigné l’anglais. Parce que je suis parfaitement bilingue et que je pensais pouvoir transmettre des connaissances. C’est important de se demander ce qu’on peut apporter à l’organisation qui nous accueille, mais aussi ce qu’on a envie d’apprendre, de qui vous intéresse? Enseigner l’anglais? Faire à manger? Donner un coup de main dans une auberge? Faire l’école à la maison? On trouve de tout en matière de bénévolat. D’où l’importance de faire un tri et de se demander ce qu’on veut faire, ce qu’on est prêt à essayer… Et, à l’inverse, ce qu’on ne veut pas faire! Si vous n’aimez pas les enfants, il vaudrait peut-être mieux oublier les écoles. Si vous ne voulez pas vous salir, l’éco-ferme n’est peut-être pas l’endroit idéal pour aussi à vos exigences » en matière de confort… Surtout si vous faites du bénévolat dans des pays plus pauvres. Êtes-vous prêts à partager votre chambre? À vivre dans un endroit reculé? À avoir un accès limité à une connexion Internet ou même à l’électricité?S’il faut déterminer ses attentes, ses besoins et ses goûts en matière de bénévolat, il est aussi utile de lire ce que les autres racontent. Plusieurs sites permettent aux bénévoles de laisser des commentaires sur les hôtes, et vice-versa. Certes, les commentaires sont parfois édulcorés… Sur le site de Workaway, ils doivent être signés. Donc, tout n’est pas toujours dit et écrit! Mais ça donne une meilleure idée de ce qui nous attend. Et on peut contacter les autres bénévoles pour obtenir plus d’information sur leur séjour chez un hôte en qu’on paie?La question qui tue… Et qui divise bien des voyageurs! Est-ce qu’on devrait payer pour faire du bénévolat à l’étranger? Bien sûr, on donne de son temps, on aide. Cela dit, l’hôte doit souvent nous former et le roulement de personnel » est important. De plus, il y a toujours une période d’adaptation, pour l’hôte et pour le bénévole. Dans certains cas, les organisations peinent à se financer ou à joindre les deux bouts. Si elles demandent aux bénévoles de payer leur séjour, c’est pour couvrir les frais de de mon dernier voyage, j’ai essayé les deux options! J’ai payé environ 10$ par jour pour construire des maisons dans un éco-village de Thaïlande et pour enseigner l’anglais au Cambodge. Mais je n’ai pas déboursé un sou pour faire l’école à la maison chez des expats ou pour enseigner dans une autre école en Thaïlande. L’important, c’est de se demander si on trouve que le prix est juste, en fonction des besoins et de la réalité socio-économique de l’hôte. Est-ce que l’organisme tente de se financer sur le dos » des bénévoles ou est-ce une question de survie? Ou tout au moins est-ce une façon d’accueillir des bénévoles à coût nul?Bien sûr, si vous optez pour des formules tout-inclus », comme les programmes d’Horizon Cosmopolite, le prix à payer sera nettement plus élevé. Ces organismes ont des bureaux au Québec, au Canada, des employés, des programmes règlementés, etc. Ils offrent des projets clé-en-main, avec beaucoup d’encadrement, mais tout ça a un finir…Ouf! Ça fait beaucoup, non? Mais, en bref, c’est tout simple… D’abord, trouvez un site ou un organisme qui vous convient pour la recherche de bénévolat à l’étranger. Ensuite, demandez-vous ce dont vous avez envie et combien vous voulez payer… ou pas! Finalement, achetez votre billet d’avion et faites votre sac! Et préparez-vous à voir du pays autrement.
Quest-ce que le WWOOF ? Le WWOOFING (World Wide Opportunities on Organic Farms = Opportunités dans les fermes bio du monde entier) vous propose de travailler dans une ferme bio à l’étranger en tant que bénévole en échange du logement et des repas. La durée peut varier d’un simple week-end à plusieurs mois. Le volontariat de quoi va-t-on parler exactement ?Pour commencer, un peu de vocabulaireAvant de se lancer dans le volontariatTrouver une mission de volontariat sous contratTrouver une mission de volontariat hors cadreLes principaux répertoires d'annonces, récapitulatif globalFocus sur le volontariat dans l'environnement, l'écovolontariatFaut-il vraiment faire du volontariat ? Le problème du volontourisme Payer pour être volontaire c'est normal ?Trouver un organisme de volontariat responsableLes missions de volontariat à considérer éviterÊtre un bon volontaire les comportements à bannirLes formes de bénévolat alternativesRessources principales de référenceRemerciements Beaucoup de ceux qui décident de partir faire un grand voyage à l’étranger, ou même un tour du monde, envisagent de faire une parenthèse dans leur parcours pour faire du volontariat. On vous explique tout comment trouver une mission ? Combien ça coûte ? Comment être vraiment utile ? Quelles sont les erreurs à éviter ? … Le volontariat de quoi va-t-on parler exactement ? Le mot volontariat veut un peu tout dire. On vous passe la définition du dictionnaire. Dans cet article, on va parler essentiellement du volontariat comme une forme de travail altruiste, qui ne fait pas gagner un salaire, mais qui participe à développer un projet qui va servir le “bien commun” et qui se déroule au sein d’un groupe organisme local, ONG, association, etc.. Nous, on appelle ça du volontariat de solidarité. En puis, en fin d’article, on va aussi parler d’autres formes de bénévolats alternatives, pas forcément “solidaires” ou au sein d’un projet “d’intérêt général”. On appelle ça le volontariat ou plutôt exactement le “bénévolat alternatif”. Pour commencer, un peu de vocabulaire Les professionnels du monde du volontariat utilisent un vocabulaire bien à eux. Beaucoup de termes se ressemblent et c’est la confusion quand on n’est pas bien renseigné. Franchement, quand on comprend ce vocabulaire, trouver une mission de volontariat devient tout de suite beaucoup plus simple. Voici l’indispensable pour vous y retrouver. Volontariat sous contrat, les dispositifs de volontariat En France, le volontariat est un statut défini juridiquement. Il existe des contrats de volontariat, comme il existe des contrats de travail. Les contrats de volontariats ne s’appellent pas CDI ou CDD, mais VSI, SVE, SCV, VNU… Ces contrats sont régis chacun par des règles spécifiques et permettent de bénéficier d’une protection et d’avantages particuliers. Ils prévoient tous une indemnisation financière. Parfois, on parle de dispositifs de volontariat ce qui veut dire strictement la même chose. Les volontariats sous contrat sont avantageux et ils sont très demandés. Pour une offre de mission, il y a des dizaines, voire des centaines de candidatures. Ils sont donc très sélectifs. Apprenons un peu de vocabulaire, youpi ! Crédit Un enfant à lunettes avec un gros livre, Shutterstock Bénévolat et volontariat, c’est pas pareil Volontariat et bénévolat, ça veut dire travailler dans le cadre d’une mission d’intérêt général, sans recevoir de salaire. En France, on distingue le volontaire du bénévole. On parle de volontariat quand on a signé un contrat de volontariat, on a alors un statut reconnu de volontaire. En bénévolat, on ne signe aucun papier ou contrat. On n’a pas de statut reconnu officiellement juridiquement. On est donc considéré comme inactif d’un point de vue légal et on conserve le statut qu’on avait avant le bénévolat chômeur, retraité, étudiant…. Les frais liés à la mission d’un bénévole sont quasiment toujours entièrement à sa charge. Attention, le terme bénévolat ne signifie pas amateurisme ou manque de sérieux comme on pourrait le croire à tort. Simplement, le plus souvent, les petites structures qui n’obtiennent pas facilement des financements n’ont pas la possibilité d’envoyer des volontaires sous contrat sur le terrain. Elles font plutôt appel à des bénévoles. Volontariat hors cadre Le volontariat hors cadre, ou hors dispositif, c’est du bénévolat. Cela signifie simplement qu’on n’a pas signé de contrat et donc que l’on n’a pas le statut avantageux de volontaire. On doit financer son voyage et sa vie sur place entièrement. Les missions hors cadre sont moins demandées et il y a donc moins de concurrence. On croise souvent les expressions volontariat long terme, ou moyen terme VMLT. Ils désignent des missions hors cadre, allant de deux mois à un an. Les chantiers internationaux On pourrait croire qu’il s’agit de missions de volontariat pour faire de la construction. Tout faux ! Les chantiers sont des formes de volontariat, hors cadre, de court terme, adaptées aux jeunes sans formation ni expérience préalable. Ils ne se limitent pas à la construction. On peut aussi faire de l’animation, ou encore participer à des projets environnementaux ou culturels… Le terme chantier implique théoriquement que l’on est accueilli en groupe de volontaires internationaux, pour une durée courte, de quelques semaines. Il ne s’agit pas de missions en situation de crise d’urgence, en contact direct avec les populations les plus fragilisées. Cependant, certaines associations utilisent le terme chantier un peu "à leur sauce", par exemple pour des missions de moyen terme quelques mois. Il s’agit de bénévolat, tous les frais sont donc à votre charge. Attention, certains chantiers et le volontariat non qualifié sont parfois critiquables. Une réflexion personnelle et des précautions particulières sont à prendre avant de se lancer dans du volontariat non qualifié. Voir notre chapitre plus loin sur le volontariat non qualifié. Les faux amis Le tourisme solidaire ou voyage solidaire ce n’est pas du volontariat. C’est du tourisme conscient qui respecte l’environnement et dont les recettes profitent à l’économie locale. Le VIE et le VIA, volontariat international en entreprise ou en administration ce n’est pas du volontariat. Il s’agit de contrats salariés à l’étranger dans des entreprises à but lucratif ou des administrations publiques ambassades, consulats… Humanitaire et développement Le terme humanitaire est très souvent employé pour désigner l’action d’urgence, temporaire, en cas de guerre, de catastrophes naturelles, etc. Le terme développement est utilisé pour l’action de long terme et durable pour l’amélioration des conditions de vie. En réalité, les choses sont plus mêlées. Les grandes ONG qu’on associe à l’humanitaire, comme Médecins du Monde, s’attaquent aussi aux causes des problèmes en faisant de la prévention ou en agissant de manière durable sur le terrain. Dans l’humanitaire on devrait plutôt dire l’urgence, des compétences professionnelles solides sont toujours indispensables. Les associations de coordination et d’envoi de volontaires On parle aussi d’associations ou plateformes d’envoi de volontaires. Il s’agit d’une poignée de grosses associations à but non lucratif. Elles ne créent pas de projets, mais envoient des volontaires en France et à l’international, dans des organisations. Celles-ci agissent directement sur le terrain et n’organisent pas forcément de recrutement par elles-mêmes. Le travail des associations de coordination consiste, dans un premier temps, à repérer des organisations locales qui souhaitent accueillir des volontaires. Elles étudient leur fonctionnement, leur éthique, leur efficacité, l’utilité et la qualité des projets… Elles décident d’en "chapeauter" un certain nombre. Elles remontent leurs annonces de recherche de volontaires sur leurs sites. Elles s’occupent aussi du recrutement et coordonnent l’envoi et l’accueil des volontaires. Autant que possible, elles organisent des formations avant le départ. On y parle en particulier d’aspects inter-culturels. Elles effectuent aussi un suivi réussite des projets, mise à profit des volontaires… Les associations de coordination et d’envoi de volontaires ont des politiques différentes. Elles regroupent des projets dans des domaines plus ou moins ciblés. Elles s’adressent, selon l’association, à des professionnels ou à des personnes inexpérimentées. Elles envoient les volontaires sous contrat et/ou hors cadre… Par exemple, Solidarité Jeunesse cible plus particulièrement des projets qui permettent d’envoyer des jeunes peu ou pas expérimentés, essentiellement dans les domaines de l’environnement, de la culture, de la construction, dans des actions d’ordre sociales et d’éducation. Elle envoie les volontaires sous contrat SVE ou dans des chantiers hors cadre donc. Ces associations se donnent aussi très souvent une mission de promotion, d’information et d’orientation sur le volontariat au sens large. Retrouvez la liste de toutes les associations d’envoi de volontaire aux chapitres ci-dessous Les principaux répertoires d’annonces, récapitulatif global Avant de se lancer dans le volontariat Connaître ses motivations Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux. Socrate, philosophe renommé Les motivations qui nous poussent à vouloir faire du volontariat de solidarité sont nombreuses, complexes et sont souvent plus ou moins inconscientes. Il est important de faire un peu d’auto-analyse pour identifier clairement ses motivations propres, les hiérarchiser, savoir à quel point on est prêt à s’investir et ainsi être mieux à même de bien orienter ses recherches de missions et arriver sur place avec l’attitude positive de celui qui sait exactement pourquoi il est là. Être clair avec soi-même évite d’être déçu et d’en faire porter les conséquences à ceux qui nous accueillent. Socrate, le fameux philosophe en question Crédit Socrate, Shutterstock Les motivations spécifiques du voyageur Pour le grand voyageur, qui envisage le volontariat comme une parenthèse au cours de son parcours, faire du volontariat de solidarité à l’étranger est un moyen de vivre une expérience exceptionnelle au plus proche d’une culture différente, de voir par soi-même les problèmes dont on entend seulement parler chez soi, de donner un peu de sens à un voyage autrement un peu trop "touristique", tourné sur soi… Mais si l’envie de rencontre et l’enrichissement sur le plan personnel, "sortir des sentiers battus" sont les motivations primordiales et que l’envie de s’engager pleinement et sincèrement pour les autres est seulement secondaire, alors peut-être vaut-il mieux s’orienter vers du volontariat en dehors du cadre de la solidarité voir le chapitre volontariat alternatif. Et puis, on peut aussi voyager dans un but essentiellement touristique, sans faire de volontariat et vivre des expériences fortes, en dehors des sentiers battus, aux plus proches des locaux. Il suffit de s’en donner les moyens et d’avoir un peu l’esprit d’aventure. Pourquoi le volontariat ailleurs ? Attention aux logiques, pays du Sud = besoin d’aide = besoin de moi. Certains, partant de cette logique, n’envisagent pas de partir dans un pays du Sud sans faire de volontariat. C’est mal considérer ces pays qui agissent chez eux pour eux-mêmes et n’attendent pas les bras ballants qu’on vienne les aider. On peut déjà exprimer sa solidarité en agissant chez soi, par des dons et en voyageant selon les principes du tourisme solidaire l’argent dépensé profite aux locaux, on minimise son impact environnemental, etc. En quoi puis-je être utile ? Une fois qu’on est sûr de vouloir faire du volontariat, reste à déterminer comment. C’est évident, la meilleure façon d’aider est de faire ce que l’on aime et idéalement de mettre à profit son expérience professionnelle. Il est tout à fait possible que vos compétences viennent combler un manque localement et soient recherchées par tel ou tel projet. On pense immédiatement aux métiers de la santé, médecins, infirmiers… mais les profils recherchés sont très variés. Il se peut qu’un projet nécessite des volontaires comptables, charpentiers, ingénieurs, informaticiens, enseignants… Pas la peine d’aller chez le conseiller d’orientation cette fois Quand on n’a pas de compétence particulière, on a bien peu de chance d’être très utile concrètement. Il ne faut pas pour autant proscrire le volontariat. On apporte toujours avec soi sa différence culturelle ce qui peut être enrichissant pour les locaux qui en retirent une certaine ouverture sur le monde. Sur le plan personnel, on acquiert des savoirs-faire et des savoirs-être, une plus grande compréhension des enjeux de la solidarité et finalement l’expérience du volontariat "là-bas" est souvent une étape dans un processus d’engagement qui vous permettra de vous rendre plus utile plus tard. Dans les pays du Sud, très souvent, en tant que volontaires, on participe à financer des organisations locales qui font bon usage de cet argent. Attention tout de même, le volontariat non qualifié soulève beaucoup de questions éthiques qu’il ne faut pas prendre à la légère. On en parle dans le chapitre faut-il vraiment faire du volontariat ? Trouver une mission de volontariat sous contrat Comme expliqué plus haut dans le chapitre, signer un contrat de volontariat donne le statut officiel de volontaire, avec les droits et protections spécifiques qui dépendent du contrat. Moins de 6 mois, c’est possible Quand on est un grand voyageur, en cours de tour du monde par exemple, on ne prévoit généralement pas de s’engager plus de 6 mois dans son parcours pour faire du volontariat. Les possibilités de volontariat sous contrat de courte durée sont assez réduites. C’est bien simple, il n’existe que le SVE. SVE, service volontaire européen Les volontariats en SVE EVS en anglais se font toujours au sein de l’Europe, pour une durée de 2 à 12 mois maximum. Le volontaire est pris en charge totalement et reçoit, en plus, une indemnité dont le montant est variable selon le pays et la mission. Les SVE sont toujours des missions d’intérêt général, dans des domaines variés, excluant les situations d’urgence où les volontaires seraient exposés à des risques. Pour postuler à une offre, il faut avoir moins de 31 ans et être originaire d’un des pays européens partenaires. Il n’y a aucun prérequis technique, à part une maîtrise minimum de l’anglais. Il faut postuler au moins quatre mois à l’avance, envoyer une lettre de motivation et un CV en anglais. La plus grande base de données d’annonces de missions se trouve sur le site officiel du SVE, le Portail Européen de la Jeunesse. Pour trouver encore d’autres annonces, on peut consulter directement les très nombreux sites des organisations d’envoi, de coordination et d’accueil SVE. La liste complète des organisations accréditées SVE se trouve sur le Portail Européen de la Jeunesse par thème d’action et par pays. Le plus simple est de contacter dans un premier temps un organisme d’accueil et de postuler. Si on est accepté, il faut obligatoirement passer par une organisation d’envoi et de coordination qui prend en charge les SVE. La plus importante en France pour les SVE est Solidarités Jeunesses. Elle se chargera de tout l’administratif, de la coordination de l’envoi avec l’organisation d’accueil et de la préparation avant le départ. 6 mois minimum, 1 an ou plus S’engager plus de 6 mois comme volontaire, c’est une décision qu’on mûrit longtemps. Un tourdumondiste envisage rarement une expérience de ce type au milieu d’un voyage de découverte essentiellement touristique. Les grands voyageurs déjà "expérimentés" développent très souvent des valeurs humaines et un état d’esprit beaucoup plus tourné vers les autres. Ils ressentent souvent au bout d’un moment le besoin d’arrêter de voyager pour voyager. Mais ils ne se voient pas reprendre leur ancienne vie dénuée "d’esprit d’aventure" et se posent très souvent des questions existentielles sur leur utilité profonde et le sens de la vie oui, oui. Pour ceux-là, le volontariat de long terme à l’étranger peut être une expérience à considérer. Service civique volontaire À l’origine, le service civique ou civil était une alternative au service militaire. Aujourd’hui, il s’agit d’un type de contrat de volontariat qui sert l’intérêt général, dans la solidarité, l’environnement, la culture, la citoyenneté ou l’éducation. Il faut avoir moins de 26 ans ou jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap. La grande majorité des offres sont en France, mais quelques-unes se situent à l’étranger. Ces dernières sont beaucoup plus prisées. Le service civique est indemnisé environ 500 euros par mois. La durée d’un service civique est de six mois minimum et d’un an maximum. Il n’y a aucun pré requis en termes de formation, de compétences particulières, d’expériences professionnelles ou bénévoles préalables. La majorité des missions de service civique sont référencées sur le site officiel du SCV VSI Volontariat de Solidarité International Le VSI est un type de contrat de volontariat adapté à l’engagement de long terme. Les missions en VSI requièrent le plus souvent une formation ou une expérience professionnelle. La durée des missions est de minimum un an et de maximum six ans. Ce type de contrat est le plus protecteur. Il garantit une formation de départ, une indemnité sur place, certains avantages en nature, la prise en charge du voyage, une assurance, une indemnité de réinsertion, une validation d’acquis officielle, etc. Il est intéressant de savoir que l’engagement en VSI est un motif légitime de démission. On touche donc normalement des indemnités chômage. 27 associations en tout sont agréées pour l’envoi de volontaires en VSI. Voici dans ce tableau la liste complète des assos d’envoi de volontaires en VSI avec leur description, domaines d’action, les profils qu’elles recherchent… Le site officiel d’information sur le VSI est VNU, Volontariat des Nations Unies Le VNU est un contrat de volontariat qui s’adresse aux personnes très qualifiées. Il faut avoir plus de 25 ans, au moins un bac+2 et deux ans d’expérience professionnelle pour être recruté. La grande majorité des missions durent entre six mois et un an. Il faut quatre à six semaines entre le contact initial et l’envoi sur le terrain. Le volontaire en VNU reçoit une indemnité mensuelle, une indemnité de réinsertion, ainsi qu’une assurance santé et rapatriement. Pour un VNU, on ne postule pas à une mission, mais on dépose juste son CV. Les associations des Nations Unies sur le terrain viennent ensuite proposer aux personnes sélectionnées une mission correspondant à leur profil. Il est aussi possible d’être volontaire dans son pays et même d’être volontaire en ligne. Les différentes associations des Nations Unies UNICEF, UNESCO… placent toutes leurs annonces sur le site Mission d’observation civile, Volontaire pour la paix L’intervention civile de paix repose sur le principe de la non-violence pour défendre les droits de l’homme et tenter de résoudre des conflits. Quelques rares ONG envoient des volontaires étrangers civils, non armés, sur le terrain de conflits pas de guerres ouvertes. Ils ont une mission d’observation, d’information, d’alerte ou de médiation, pour réduire ou faire cesser la violence. Selon le financement, les volontaires signent un contrat de volontariat français SVE ou VSI, dans le cas contraire on signe un contrat spécifique ne donnant pas le statut officiel de volontaire. Il spécifie qu’au minimum les frais d’envoi, les assurances et le coût de la vie des volontaires sur place sont toujours pris en charge. Les Peace Brigades, les volontaires pacifistes Crédit Peace Brigades international Le Collectif Guatemala et surtout la Peace Brigade International PBI envoient quelques volontaires chaque année sur le terrain. Les volontaires doivent recevoir une formation de plusieurs semaines dans leur pays d’origine. L’engagement minimum est généralement d’une année. Trouver une mission de volontariat hors cadre Le volontariat sous contrat est très sélectif. Il s’organise difficilement en cours de voyage et impose des durées d’engagement généralement assez longues. En hors cadre et donc en tant que "bénévole", il faut, dans l’immense majorité des cas, financer entièrement sa vie sur place soi-même et souvent aussi ajouter une participation au financement de l’organisation d’envoi et d’accueil. Malgré tout, cela reste la formule la plus simple et donc la plus adaptée pour faire du volontariat de solidarité pour les grands voyageurs. On peut trouver des missions de toutes durées, très qualifiées ou pas du tout et dans toutes sortes de domaines. Rechercher parmi les organisations officielles, c’est bien Il existe des milliers d’organisations qui accueillent et envoient des volontaires hors cadre à l’étranger. Une bonne façon de faire le tri est de commencer ses recherches parmi les organisations financées par le Ministère des Affaires Étrangères. En effet, on peut considérer cette reconnaissance officielle comme une sorte de "label de qualité". La majorité d’entre elles n’envoient des volontaires que sous contrat, mais pas toutes. Allez voir notre chapitre suivant Les répertoires d’annonces principaux et faites vos recherches dans les listes en utilisant les termes bénévolat, volontariat hors cadre, volontariat moyen/long terme, ou chantiers. Chercher sur place Que l’on ait fait des recherches préalables ou non sur internet, pendant un tour du monde, on a facilement l’occasion de découvrir des initiatives locales, directement sur place. Par simple politesse, essayez de les contacter par email ou téléphone avant de vous présenter sur place. On rencontre parfois au cours de son voyage, par hasard, des volontaires à qui il ne faut hésiter à poser des questions. L’association internationale France Volontaire a un réseau d’espaces de volontariat des bureaux pour être clair dans de nombreux pays. Ils peuvent vous aiguiller vers une bonne organisation locale, même en dehors de leur propre réseau. Cette façon de s’y prendre a le grand avantage de permettre de se rendre compte par soi-même du fonctionnement des choses et de la manière concrète dont on peut se rendre utile avant de s’engager. Le contact direct vous permet d’être absolument sûr que vous serez apprécié pour ce que vous pouvez apporter. De plus, vous conservez ce qui fait le bonheur de tous les jours pendant un tour du monde, votre flexibilité. En effet, en vous organisant à l’avance et en passant par une plateforme de coordination de volontariat, vous devez prévoir votre date d’arrivée dans un endroit précis. C’est une contrainte. Chercher sur place ça marche bien Crédit main porte en bois, Shutterstock Plateformes de mises en contact internationales On a trouvé quelques sites bien pratiques qui font uniquement de la mise en relation entre postulants et organisations locales qui cherchent des volontaires. Ces plateformes sont des grands listings d’annonces du monde entier rien de plus. Elles ne font pas du tout le tri parmi "bons ou mauvais projets", "bonnes ou mauvaises" organisations, ni aucun contrôle ou suivi. On y trouve plein de projets certainement très bien, mais attention, on a aussi constaté que ces sites sont truffés d’annonces de projets très critiquables. Aucun contrat n’est jamais signé, il s’agit donc toujours de bénévolat hors cadre. Worldwidehelpers Worldwidehelpers est un site anglais. Leurs mentions légales indiquent qu’ils sont à but non lucratif financés par les dons et leur service est gratuit. Volunteerworld offre exactement le même service que Worldwidehelpers, mais ce site est bien à but lucratif. Volunteerworld se finance en prenant un pourcentage sur les frais de participation des volontaires aux projets. Cela pousse à la marchandisation du volontariat, ce qu’on trouve mal. D’ailleurs, on y trouve énormément d’annonces d’agences de voyage de volontourisme. On préfère donc Worldwidehelpers. Workway, Helpx à la différence de Volunteerworld et Worldwidehelpers, Workaway et Helpx sont des sites d’annonces de jobs bénévoles dans tous les types de domaines. On y trouve entre autres pas mal d’annonces concernant du bénévolat de solidarité. Comme il est clair dans le principe même du site que les annonces listées ne doivent normalement pas impliquer d’échange d’argent on y trouve beaucoup moins de projets "un peu louche". On doit simplement payer une vingtaine d’euros pour obtenir les infos de contact liées aux annonces pendant deux ans. Des précautions à prendre Attention, en hors cadre et en dehors des organisations "officielles" plus encore, on trouve tout et n’importe quoi et on peut facilement se retrouver à faire du mauvais volontariat dans une organisation ayant des comportements peu éthiques ou même à but en réalité complètement commercial et lucratif. Il faut absolument se renseigner de manière approfondie sur les missions et organisations pour éviter de mal tomber voir plus loin les chapitres trouver un organisme de volontariat responsable et missions de volontariat à considérer éviter Les principaux répertoires d'annonces, récapitulatif global Au niveau mondial, il existe un nombre incalculable d’organisations qui envoient et accueillent des volontaires. Il est donc impossible d’en faire une liste absolument exhaustive. Ci-dessous, voici une liste synthétique, probablement la plus complète du web. On a retenu en priorité, les répertoires d’annonces d’organisations reconnues officiellement par la France. Ce chapitre reprend les sites déjà cités précédemment, qui sont spécialisés par types de contrats et en contient d’autres, plus généraux, sur lesquels on trouve des missions sous tous types de contrats, ou hors cadre. Répertoires d’annonces de sites gouvernementaux Le Corps Européen de la Solidarité Le Corps Européen de la Solidarité vient d’être créé en décembre 2016, mais ne devrait réellement démarrer qu’au printemps 2017. On peut déjà s’informer et s’inscrire à partir du Portail Européen de la jeunesse et sur leur page Facebook. Le CES fonctionnera comme un portail d’annonces. C’est un service officiel de mise en relation entre les postulants et les organismes agréés associations, entreprises, ONG, etc. qui proposera des missions dans le domaine de la solidarité en Europe. On s’inscrit et on crée un profil détaillé comprenant notamment son CV. Les postulants peuvent rechercher un organisme et les organismes eux aussi peuvent rechercher les profils et contacter ceux qui les intéressent. On y trouvera des missions en volontariat de tous types sous contrat uniquement, mais aussi des offres d’emploi avec contrats de travail dépendant de la législation du pays. Seuls les jeunes de moins de 30 ans de l’Union Européene pourront postuler. Les jobs et missions auront une durée comprise entre deux et douze mois. Les associations de coordination et d’envoi de volontaires Au cas où vous auriez lu en diagonale, vous trouverez la définition exacte des associations de coordination et d’envoi de volontariat précédemment, dans le chapitre Un peu de vocabulaire. Action d’Urgence Internationale Compagnons Bâtisseurs Concordia Études et Chantiers/UNAREC Jeunesse et Reconstruction Service Civil International, SCI Solidarités Jeunesses Union REMPART Gingko Planète Urgence Service Volontaire International Volontaires Nature, A Pas de Loup Cybelle Planète Coordination Sud Le méga listing d’annonces global Coordination Sud est la coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale. À peu près toutes les organisations d’envoi de volontaires françaises en font partie, y compris les associations de coordination et d’envoi listées ci-dessus, soit environ 130 en tout. Coordination Sud propose un répertoire d’annonces qui regroupe les offres de missions de volontariat tous types de contrats et hors cadre, d’emploi et de stage d’une bonne partie de ses membres, ainsi que d’acteurs extérieurs. C’est donc un endroit incontournable pour faire ses recherches. Voir le répertoire d’annonces de Coordination SUD Plateformes de mises en contact internationales Worldwidehelpers – Volunteerworld – Workaway – Helpx – Voir ci- dessus pour en savoir plus sur les plateformes de mises en contact internationales. Listes des organisations officielles qui envoient des volontaires à l’étranger La liste complète de Ritimo Ce n’est pas un répertoire d’annonces, mais la meilleure liste existante des organisations qui envoient des volontaires à l’étranger. Chaque organisation ayant généralement sur son site une rubrique annonces, cette liste est extrêmement pratique. Elle se trouve dans le Guide des acteurs de la solidarité. Il s’agit d’un livre édité par les éditions Ritimo. Parmi tous les acteurs de la liste environ 350, le guide dénombre plus d’une centaine d’organisations qui envoient des volontaires à l’étranger. Le critère de sélection principal est qu’elles soient toutes officiellement soutenues par la France. Chacune des organisations est décrite assez précisément. C’est idéal pour trouver celle qui vous correspond. Ce livre est malheureusement épuisé, mais comme on pense que cette liste est extrêmement utile et pratique dans une recherche de volontariat, on prévoit de la recopier ici très bientôt si on obtient l’accord de l’éditeur. En attendant, il est possible de consulter le Guide des acteurs de la solidarité dans un des centres d’information sur la solidarité Ritimo. Ces centres sont nombreux et méritent une visite. Il y en a sûrement un près de chez vous. Ils ont plein de documentation et d’autres livres qu’on conseille dans notre chapitre en savoir plus. La liste de tous les centres Ritimo ici. Crédit Ritimo Focus sur le volontariat dans l'environnement, l'écovolontariat C’est quoi L’écovolontariat consiste à offrir son travail dans des missions de préservation de l’environnement et de la vie animale. Il ne faut pas le confondre avec l’écotourisme, ou le tourisme équitable et solidaire qui sont des formes de tourisme respectueuses de l’environnement et des populations locales, mais où l’on ne travaille pas. Trouver des missions d’écovolontariat On trouve des missions d’écovolontariat de la même façon que n’importe quel autre type de volontariat. C’est-à-dire de manière indépendante, en contactant directement les ONG et organisations locales qui travaillent sur le terrain ou en passant par les plateformes de coordination et d’envoi de volontaires. Quelques Plateformes spécialisées écovolontariat Cybelle planète – Volontaires Nature, À Pas de Loup – J’agis pour la nature Volontariat ou écovolontariat ? Le volontariat dans l’urgence ou le développement implique un travail rapproché avec les populations locales. Ce sont elles qui subissent les conséquences négatives au cas où l’on choisirait une mauvaise mission ou une mauvaise organisation. Dans l’écovolontariat même dans ce cas, les dégâts sont tout de même généralement moins importants. Attention aux pièges Premièrement, il se peut qu’à y regarder de près les projets ne soient pas scientifiquement solides. Dans l’univers de l’écovolontariat, le risque qu’on en veuille à votre argent et qu’on ne s’intéresse finalement pas tellement à ce que vous faites sur place est plus important. C’est encore plus courant dans le bénévolat avec les animaux. Il faut bien se renseigner avant de s’engager. Les organisations, surtout dans les pays du Sud, qui imposent une participation financière au fonctionnement de l’association hors coût sur place sont particulièrement répandues. Ce coût peut être acceptable voir le chapitre payer pour être volontaire, c’est normal ? ou carrément abusif, ce qui est le cas dans les agences de volontourisme à but lucratif qui sont à éviter voir le chapitre les agences de volontourisme. Parfois, les structures locales sont en fait des centres touristiques qui, sous couvert d’écovolontariat, font venir des étrangers qu’ils considèrent avant tout comme des clients. Être cohérent Certaines formes de voyages sont ultra-polluantes. Le tourdumondiste moyen prend plus de dix fois l’avion en un an. Voyager de cette façon et faire de l’écovolontariat c’est plutôt paradoxal. Il semble assez évident qu’avant de chercher à agir sur les conséquences de la pollution, il vaut mieux commencer par polluer le moins possible soi-même. On peut voyager loin et très longtemps en polluant extrêmement peu. C’est même assez facile quand on voyage longtemps et on vous encourage à essayer. C’est le thème d’un de nos dossiers ultra-complet sur ce site Limiter son empreinte écologique en voyage. Un bon livre sur le sujet Un bon bouquin sur l’écovolontariat L’excellente association Aventure du bout du monde ABM a publié un livre Le tour du monde de l’écovolontariat. Laurence Dupont l’auteur y donne plein d’explications vraiment utiles pour comprendre le monde de l’écovolontariat et plein d’adresses et de descriptions de lieux et d’associations pour trouver des missions dans le monde. Vous pouvez l’acheter ici. Faut-il vraiment faire du volontariat ? Le problème du volontourisme Faire du volontariat pendant son tour du monde, c’est du volontourisme ! Les tourdumondistes qui pratiquent le volontariat s’engagent généralement sur de courtes périodes, excédant très rarement plus de trois mois. Leur venue en terre étrangère n’est pas prioritairement motivée par le volontariat, mais par le tourisme. À ce titre, même si les tourdumondistes volontaires ont trouvé par eux-mêmes une organisation locale dans laquelle s’engager et que la partie volontariat et la partie touristique s’enchaînent, on peut parler de “volontourisme”. Ce terme est souvent utilisé de manière péjorative. C’est parce que le volontourisme pose des questions éthiques très complexes sur lesquelles il faut réfléchir avant de s’engager de manière irresponsable et, finalement, faire plus de mal que de bien, sans même en prendre conscience. Il ne s’agit pas ici de décourager complètement le volontourisme, mais de vous aider à choisir de manière critique, consciente et responsable les organisations dans lesquelles vous allez vous investir, pour que votre expérience de volontourisme soit bénéfique pour vous-même autant que pour la communauté d’accueil. Comprendre le business du volontourisme Le volontourisme s’est développé à un rythme hallucinant ces dernières années. En dehors du volontariat sous contrat, on demande presque toujours aux volontaires de participer financièrement au fonctionnement des structures qui les encadrent, en plus de leur coût sur le terrain. On parle de milliards de dollars apportés chaque année de cette façon “aux pays pauvres”. Cette énorme quantité d’argent a bouleversé le secteur du volontariat. Pour capter cette manne financière, de nombreuses organisations locales cherchent à attirer les volontaires, quels qu’ils soient, de façon irresponsable. Des organisations pas si bienfaitrices que ça ont pour but réel d’enrichir quelques personnes. Et puis, les agences de volontontariat commerciales se sont multipliées. Le problème des agences de volontariat commerciales Grâce à un “excellent” marketing, elles trustent les premières places dans les moteurs de recherche. Les plus connues sont le WEP, Working Abroad et Project Abroad. Bien qu’elles utilisent les mêmes codes et le même vocabulaire que les organisations à but non lucratif, il s’agit d’entreprises commerciales qui vendent des séjours de volontariat au prix fort, près de 2500 € le séjour de deux semaines, billets d’avion non compris. Bien que beaucoup des projets qu’elles portent ont un impact indéniablement positif, on vous recommande vivement de les éviter et on vous explique pourquoi… Entreprise commerciale et humanitaire, c’est incompatible ? Comme toute entreprise, elles font des profits et rémunèrent des actionnaires. Le principe même qu’un très petit nombre de personnes à leur tête puissent librement disposer de l’ensemble des bénéfices alors même qu’elles oeuvrent dans l’humanitaire nous paraît très critiquable. L’humanitaire n’est pas un secteur d’activité comme les autres. Il nous semble que le modèle associatif à but non lucratif lui est mieux adapté. Il donne aux adhérents le droit de vote et donc un pouvoir de contrôle sur la direction et protège de potentielles dérives. Project Abroad la plus importante des agences de volontariat commerciales déclare 7 % de bénéfices, plus de deux millions d’euros par an. Le montant des dividendes versés aux actionnaires quelques personnes est déclaré “modeste” selon leurs termes, tout de même environ 600 000 € par an en moyenne sur les cinq dernières années cf dont près de 75 % pour Peter Slowe le créateur de l’entreprise, à qui on doit reconnaître le mérite d’avoir investi personnellement dans le capital et d’assumer les risques de la conduite de la société. On vous laisse juger si ça vous semble exagéré. Missions trop chères, de l’argent mal dépensé Le tarif important des séjours se justifie principalement par des coûts organisationnels réellement élevés. La part revenant directement aux organisations locales partenaires est infime. Cependant, ce qui nous gêne le plus dans ce modèle de volontariat, c’est qu’il s’adresse avant tout aux jeunes sans expérience ni qualification. Dans bon nombre de projets, le prix du séjour de deux semaines d’un seul volontaire permettrait de créer un ou même plusieurs emplois locaux salariés à l’année à des tâches équivalentes ou plus qualifiées, ce qui aurait bien plus d’impact pour lutter contre les problèmes ciblés. Project Abroad dans le collimateur des médias et des pros du secteur En tant que leader dans son domaine, Project Abroad est aussi la plus controversée. Certains professionnels d’associations reconnues qui envoient des volontaires à l’étranger, comme Nago Humbert, président de Médecins du Monde ou Pierre de Hanscutter, celui du SVI, lui reprochent notamment de confier des tâches qualifiées à des volontaires sans aucune expérience ou diplôme dans le domaine de l’enseignement et même dans celui de soins médicaux. Pierre de Hanscutter s’inquiète de l’éthique de Project Abroad. À un journaliste du journal Le Temps, il déclare “c’est la Disneylandisation de la misère”. Effectivement, en regardant une des vidéos de l’entreprise, on a plutôt envie de se ranger à son avis “Que penserait ce Ghanéen atteint de la lèpre, s’il savait que le jeune étranger blanc sans aucune qualification qui fait son bandage a payé plusieurs milliers d’euros son court séjour ?” Nous, on y voit quelqu’un à l’utilité très discutable qui “joue au docteur” et véhicule une image néo-colonialiste. Pour Project Abroad, c’est un stage pour tester son projet professionnel. Particulièrement inquiétante, une enquête d’Al Jazeera de 2012 a montré comment Project Abroad a été impliqué dans une affaire sordide d’orphelinat au Cambodge, tourné en business, où les enfants étaient maltraités et où l’un de leurs volontaires a été condamné pour “abus sur mineur”. De quoi questionner la façon dont Project Abroad sélectionnait ses partenaires et ses volontaires au moment des faits. Face à l’accumulation de critiques négatives, bien que Project Abroad ne manque pas d’arguments pour se défendre et semble réagir et améliorer ses pratiques, on préfère rester méfiants. Mini reportage sur Project Abroad En savoir plus Les arguments et témoignages à charge contre ces agences sont encore très nombreux et ont tendance à les diaboliser de façon sans doute excessive. On vous recommande de vous faire votre propre avis en consultant leur site internet d’un regard ouvert, mais critique, en regardant le reportage ci-contre et en lisant un des articles et reportages de la très complète revue de presse de sur ou celle de Non au tourisme humanitaire, à commencer par celui du quotidien Le Soir Le nouveau tourisme de la misère» payer pour aider des réfugiés. Les dangers du volontariat sans qualification dans le secteur de la solidarité internationale Plutôt que de choisir un engagement un peu au hasard, le mieux est donc de prendre le temps d’en trouver un qui puisse correspondre au mieux à vos compétences. Tout le monde n’a pas de capacités particulières à offrir lors d’un volontariat. On peut penser que la bonne volonté et l’énergie sont suffisantes pour se rendre utile. C’est vrai, en général. Pourtant, quand il s’agit de volontariat dans le secteur de l’urgence ou du développement peut-être le plus complexe qui soit et à l’étranger dans un pays pauvre, alors, selon nous, ça ne suffit généralement pas. Campagne Aider plus loin, Une hippie passe un entretien d’embauche Cette pub polémique de Solidarité Internationale est tout de même trop catégorique à notre goût Volontariat non qualifié, être considéré comme un portefeuille Le web regorge d’annonces pour des volontaires, même sans aucune expérience ou savoir-faire particulier. Comme expliqué plus haut, ce nombre impressionnant s’explique avant tout par le fait que faire venir un volontaire est un excellent moyen de financement. En épluchant les annonces, on s’aperçoit que la cotisation très couramment demandée est d’environ 200 à 500 euros par mois, parfois bien plus. C’est largement supérieur au salaire mensuel moyen de la plupart des pays d’Afrique 87 € au Sénégal. Il est difficile de savoir si on sera vraiment apprécié pour son travail sur le terrain ou avant tout considéré comme un moyen de renflouer les comptes. Quand on est complètement inexpérimenté, le doute est largement justifié. On peut d’ailleurs aussi se poser la question, dans une moindre mesure, quand on est qualifié. À notre avis, l’argent fausse les relations. Il y a une souvent une certaine hypocrisie dans le contrat de départ. Si on veut être sûr d’être apprécié sincèrement pour ce que l’on fait, alors il ne faudrait pas payer plus que ce que l’on coûte pour être volontaire. Ceci dit, il n’est pas inacceptable de payer un peu plus. On parle plus en détail de cet aspect monétaire dans le chapitre qui suit Payer pour être volontaire c’est normal ? The Voluntourist Ci-dessus, un mini docu très pertinent de Chloé Sanguinetti sur le volontourisme. Prenez le temps de le regarder. Le volontariat, une nouvelle sorte de colonialisme L’expression est peut-être un peu forte. Pourtant, la simple présence en tant que volontaire occidental dans un pays pauvre du Sud a un impact qu’on peut estimer négatif. L’image de l’Occidental privilégié qui vient en sauveur régler les problèmes de “ces pays pauvres qui ont tant besoin de leur aide” est répandue. Il y a quelque chose d’infantilisant à voir débarquer de riches étrangers occidentaux toujours plus nombreux chez soi pour venir aider à régler nos problèmes “à notre place”. C’est encore plus vrai dans les pays qui ont une histoire coloniale. Quand ces Occidentaux sont, en plus, non qualifiés et viennent aider à des tâches qu’on est capable de faire soi-même, c’en est presque humiliant, d’autant plus que tout le monde sait que l’argent qu’ils ont dans les poches permettrait de faire tellement plus. Même en arrivant avec toute l’humilité du monde, il faut l’accepter, venir faire du volontariat dans un pays du Sud, c’est contribuer à alimenter presque inévitablement cette vision des choses. Volontariat non qualifié, faire plus de mal que de bien C’est justement quand les volontaires ont le moins de savoir-faire qu’ils sont les plus susceptibles d’intégrer un organisme non éthique ou de s’engager dans une mission dans laquelle ils auront un impact finalement plus négatif que positif sur les communautés locales, voir plus loin Les missions de volontariat à éviter Alors il ne faudrait pas faire de volontariat non qualifié à l’étranger ? On n’est pas si catégorique. Les volontariats où l’on ne travaille pas directement avec les populations très fragiles sont beaucoup moins risqués, par exemple dans la culture, la conservation du patrimoine ou l’écovolontariat… Cependant, c’est bien notre avis dans les cas ou le volontariat se déroule dans l’action d’urgence. On pense aussi qu’il vaut mieux éviter le volontariat dans les “pays pauvres” du Sud dans le secteur du développement, à moins d’avoir trouvé un très bon projet adapté, dans un bon organisme, après les recherches et vérifications approfondies indispensables et d’être formé efficacement avant le départ et sur place, d’être bien encadré et de s’engager sur une période suffisamment longue. A contrario, quand on vient avec des compétences particulières qui manquent sur place et sont demandées, le travail du volontaire peut être beaucoup plus rapidement efficace et avoir un impact bien plus positif sur les communautés locales. Même s’il y a toujours un aspect “paternaliste” négatif à notre présence en tant que volontaire occidental, ça vaut le coup. Alors, comment se rendre utile autrement ? En faisant un don à un bon organisme. En adoptant un comportement et des habitudes de consommation en accord avec ses valeurs. En s’investissant dans une association chez soi. En développant les compétences qui permettront de s’engager plus efficacement une prochaine fois. En choisissant un engagement de long terme, comme un VSI, au cours duquel on sera formé pour acquérir les compétences nécessaires à sa mission. En s’intéressant à la politique, au contexte global, aux relations internationales et à son impact sur les pays du Sud. En votant pour les candidats qui vont agir pour les changements qu’on veut voir dans le monde. Et si votre priorité est plutôt l’enrichissement personnel et les rencontres fortes au plus proche des locaux, il existe d’autres formes de travail volontaire en dehors du champ de la solidarité au sens strict. Par exemple, le Wwofing et le Twaming. On vous en parle plus loin dans le chapitre Les formes de volontariats alternatives Payer pour être volontaire c'est normal ? En volontariat hors cadre bénévolement on demande dans l’immense majorité des cas de payer. Pourquoi devrait-on payer, alors qu’on propose déjà de travailler gratuitement ? Voilà de quoi vous faire votre avis. Les coûts normaux du volontaire Premièrement, c’est compréhensible, il faut le plus souvent payer son coût sur place, hébergement, nourriture, transports, etc. Ensuite, si on passe par une plateforme d’envoi de volontaires, il est aussi demandé de participer à son financement à hauteur d’environ 100 à 200 € généralement. On peut le comprendre, car il s’agit d’organismes à but non lucratif. Elles ne sont pas toujours subventionnées à 100 % par l’État. Même les campagnes de dons en plus, ne suffisent pas toujours à couvrir leurs frais de fonctionnement. Et puis, leur utilité est évidente voir la définition détaillée dans le chapitre un peu de vocabulaire Participer en plus au financement de la structure d’accueil pour ou contre ? En volontariat hors contrat, on doit aussi presque toujours participer au financement de la structure qui nous accueille. Le plus souvent, dans les pays pauvres, elles ne reçoivent aucun financement public. Leur survie dépend parfois en grande partie des participations versées par les volontaires. En ce sens, cette participation financière est parfaitement acceptable et même une bonne chose. De plus, la participation généralement demandée 200 à 400 euros le mois représente beaucoup en comparaison du niveau de vie d’un pays pauvre, mais dans le budget d’un voyageur occidental, c’est peu. On dépenserait finalement plus à voyager en simple touriste. Sur le plan du développement personnel, être volontaire peut apporter beaucoup. Quand on est inexpérimenté, on retire certainement plus de l’expérience pour soi-même que ce qu’on apporte concrètement par son travail. On peut voir cet argent comme une façon de remercier ses hôtes. Cependant, donner dans ces conditions, c’est établir un rapport marchand qui pervertit une belle relation, à l’origine complètement altruiste et désintéressée. Cela tend à créer une certaine hypocrisie dans les relations aidant/aidé. À quel point est-on apprécié pour son action sur place ? Une responsable de Planète Urgence nous le confirme, certains projets présentés par les organisations locales sont dit-elle “des coquilles vides servant à attirer les volontaires et leurs dons en argent”. Nous, on trouve que ce n’est sain que quand le postulat de départ est bien transparent. Quelle valeur donne-t-on à notre travail ? Combien coûte-t-on ? Combien rapporte-t-on ? Où va vraiment cet argent ? On préférerait ne pas se soucier de ces questions. Et si on faisait plutôt un don ? Il faut se demander que se passerait-il si l’argent que l’on dépense pour faire cette mission était confié directement à des organisations efficaces oeuvrant déjà sur le terrain ? Aurait-t-il un impact supérieur à mon action sur place ? La mission pourrait-elle être confiée à quelqu’un d’autre à moindre coût ? Si la réponse est oui, on peut légitimement penser que cet argent est gâché et sert plus au développement personnel du volontaire qu’à servir une cause. Trouver un organisme de volontariat responsable Voici quelques principes simples pour choisir au mieux une mission de volontariat. Repérer et éviter les agences de volontariat à but lucratif On en parle plus avant dans le chapitre de cet article Comprendre le business du volontariat, les agences commerciales de volontariat en plus d’être extrêmement chères, ont une réputation épouvantable parmi les professionnels du secteur et les médias. On vous conseille de les éviter. Bien que l’on puisse facilement les confondre avec d’authentiques ONG à but non lucratif, il est très facile de les repérer. Ce sont les premiers résultats sur Google. Elles sont les seules à investir de grosses sommes d’argent dans des annonces commerciales sur Google. Les séjours proposés valent plusieurs milliers d’euros. Elles insistent tout particulièrement sur l’intérêt au plan personnel de faire du volontariat découverte, gain d’expérience, enrichissement du CV… Il faut lire les mentions légales pour s’assurer que l’organisme est bien à but non lucratif. L’organisme local accueille-t-il les volontaires non qualifiés en nombre ? Si c’est le cas, mieux vaut se méfier. Il y a des chances qu’il fonctionne essentiellement sur l’accueil de volontaires pour se financer. Les risques sont plus grands que l’organisme ait des comportements pas très éthiques et que les missions confiées à ses volontaires inexpérimentés soient dans la liste des missions à éviter . Mon organisation répond-elle aux besoins réels exprimés par la communauté ? Les locaux savent mieux que personne ce dont ils manquent prioritairement. Une bonne association devrait travailler en relation étroite avec les populations qui devraient exprimer elles-mêmes leurs besoins, avant que les organisations ne tentent de les aider en conséquence. Quand ce sont des organisations extérieures qui les déterminent, elles font très souvent des erreurs de jugement et leurs efforts s’avèrent inutiles. Un besoin apparemment évident peut en cacher un autre plus profond. On peut penser qu’un village nécessite un ordinateur et l’apporter et réaliser finalement que l’électricité dans le village ne fonctionne pas correctement et que l’ordinateur n’est pas utilisé. L’organisation travaille-t-elle de façon durable et sur les causes des problèmes ? Un proverbe dit “Donne à un homme un poisson, il pourra manger un jour. Apprend-lui à pêcher, il pourra manger tous les jours”. L’action durable, en profondeur, c’est mieux. Les solutions temporaires sont plus simples et rapides à mettre en oeuvre, mais, appliquées trop longtemps, elles rendent les communautés dépendantes. Le management de l’association est-il transparent ? C’est le moment d’enquêter, tout d’abord en étudiant le site internet, les mentions légales et en posant directement des questions claires, aussi bien à l’organisation elle-même, qu’à d’anciens volontaires. Qui dirige l’organisation ? Comment l’organisation se finance-t-elle? Comment est utilisé l’argent des donneurs ? Quels sont les résultats obtenus jusqu’à présent ? Comment les employés sont-ils rémunérés ? etc. Il s’agit aussi de s’assurer que personne ne s’enrichit injustement sur le dos de l’association. Passer par une plateforme d’envoi et de coordination de volontaire sérieuse On l’explique en détail plus haut dans le chapitre un peu de vocabulaire les assos d’envoi et de coordination étudient, sélectionnent et suivent les organisations qui oeuvrent sur le terrain et dans lesquelles elles envoient les volontaires. Sans pour autant leur faire une confiance aveugle et ne faire aucune recherche par soi-même, on peut tout de même considérer leur travail comme un label de qualité assez rassurant. Les missions de volontariat à considérer éviter Missions sur-qualifiées Une mission surqualifiée, ça veut dire faire du mauvais travail, ce qui a toujours des conséquences négatives. Pour déterminer qu’une mission est surqualifiée, c’est facile. On peut déjà se demander si on aurait pu nous en confier une identique dans notre propre pays et essayer d’inverser les rôles, de se mettre à la place des locaux. Accepteriez-vous par exemple qu’un jeune volontaire étranger non formé en médecine vous fasse une piqûre ? Professeur de langue On trouve facilement des postes d’enseignants d’Anglais ou de Français pour quelques semaines seulement. C’est l’exemple type de la mission très souvent surqualifiée. Enseigner est un métier exigeant qui ne s’improvise pas si facilement. L’enchaînement des professeurs volontaires sur de courtes périodes ne permet pas un bon suivi des progrès et difficultés des élèves ni d’établir des programmes d’enseignement efficaces. Enfin, le passage d’un volontaire à l’autre se fait difficilement et, quand bien même il n’y a pas d’interruption d’enseignement, il y a bien souvent un manque d’information quant à ce qui a déjà été enseigné ou non. L’enseignement par les volontouristes a toutes les chances d’être de mauvaise qualité et ne devrait probablement pas leur être confié à la légère. Le volontouriste non qualifié ne devrait sans doute pas s’engager à être plus que l’assistant d’un professeur local et titulaire. De toute façon, l’emploi de volontaires comme enseignants est une solution de court terme qui ne règle pas le problème du manque d’enseignants sur place. La solution durable est d’aider à former des professeurs locaux compétents. S’occuper d’orphelins Les volontouristes sont là pour de courtes périodes. Quand l’un d’entre eux s’en va, il est remplacé par un nouveau. Les enfants, eux, peuvent s’attacher et mal vivre ces multiples séparations. Ces changements incessants ont une mauvaise influence sur leur développement et créent une perte affective. Jolanda Van Westering, spécialiste de la protection de l’enfance à l’UNICEF incite les voyageurs à ne pas aller s’occuper d’enfants dans les orphelinats. Pour elle, il est très clair que si les enfants n’ont pas la stabilité d’un foyer où ils rentrent le soir, les volontaires font plus de mal que de bien. De plus, l’image des petits orphelins a un effet magique. Attention aux orphelinats remplis de faux orphelins qui n’existent que pour mieux capter les volontaires et leur argent. Au Cambodge, plus de 70 % des orphelins auraient des parents selon l’Unicef. Explications d’une spécialiste de la protection de l’enfance à l’Unicef Une mission qui devrait revenir à un local rémunéré Si la mission ne demande pas d’aptitude particulière ou que les compétences nécessaires sont disponibles parmi les locaux, alors on peut s’interroger n’est-on pas en train de prendre un travail rémunéré à un local ? Dans le cas où l’on participe à financer la structure d’accueil pour faire cette mission, ne devrait-on pas plutôt utiliser cet argent pour financer un salaire et développer ainsi l’économie locale, plutôt que de la déstabiliser et de créer du ressentiment envers les volontaires ? Peut-être, dans ce cas, vaut-il mieux se contenter d’un don et s’investir dans une autre mission ? Distribution de matériel et médicaments… Donner est bien plus compliqué qu’on ne pourrait le croire. De nombreuses erreurs ont été commises de cette façon dans le domaine du développement, à grande comme à petite échelle. Mal organisés, les dons peuvent terminer comme déchets, alimenter finalement un marché parallèle, ou déstabiliser l’économie locale… D’un point de vue psychologique, il y a une certaine violence à donner. Le receveur se sent inévitablement redevable et ne peut pas rendre en retour. Un sentiment de dominé dominant se crée et une certaine déresponsabilisation et dépendance s’ensuit. On attend le prochain don. Une forme d’aide plus durable est souvent préférable. Le don matériel n’est pas pour autant à proscrire. Il est souvent irremplaçable. Méfiez-vous des réflexions du genre “Là-bas, ils n’ont rien. Ils seront bien contents.”. Avant de s’engager dans une collecte et une distribution de dons matériels, il faut s’assurer que l’association qui dirige l’opération connaisse suffisamment le terrain. A qui est destiné le don et comment va-t-il être réparti ? Les besoins sont-ils supposés ou correspondent-ils à une demande locale réelle ? Quel est le coût global de l’opération ? Comment la communauté locale dépenserait-elle cet argent si elle en disposait directement ? Il faut considérer les conséquences négatives possibles du don. Campagne des mixeurs pour l’Afrique Si les Africains pouvaient se faire des smoothies, ils seraient tellement plus heureux ! Attention particulièrement aux projets de collectes qui sont établis depuis l’extérieur par des initiatives populaires non professionnelles ou par soi-même, surtout si elles prévoient la distribution de médicaments. Pour aller plus loin, on vous conseille cet article très intéressant “Toutes les manières de rater un don humanitaire” de Sandrine Chastang. Le don, une solution Éditions Ritimo Être un bon volontaire les comportements à bannir On a entendu parler et observé par nous-mêmes des volontaires se comporter de façon franchement “inappropriée” pour ne pas dire pire. On pense qu’en tant que volontaire, plus encore qu’en tant que touriste, on doit surveiller son attitude pour éviter de manquer de respect aux populations qui nous accueillent. Ça fera super sur mon Facebook ! Crédit Radi Aid Ne pas s’intéresser, s’informer Il est primordial de prendre des renseignements avant de s’engager, sans quoi, on peut se retrouver à supporter de mauvaises organisations non éthiques, ou en contradiction avec les besoins des communautés. On pense aussi qu’avant de s’engager, il faut connaître un maximum le contexte et la culture locale. Pour aider efficacement, il faut connaître celui qu’on veut aider. Faire du volontariat ne devrait pas être la première chose que l’on fait en arrivant dans un pays pour la première fois, ou alors en s’étant instruit autant que possible dans les livres et sur internet ou en en suivant une formation avant le départ encadrée par l’organisation d’envoi de volontaires. Ne rien connaître d’une culture peut amener à de vrais impairs. On peut être réellement insultant ou se sentir insulté simplement par méconnaissance. Who wants to be a volunteer? Excellente vidéo, à l’humour noir, qui dénonce le mauvais comportement de certains volontaires Imposer sa culture Dans un environnement dépaysant, on ne peut parfois pas s’empêcher de tout comparer à chez soi. On a vite fait de rabâcher à longueur de temps des “chez moi, c’est comme ci, chez moi, c’est comme ça…”, ce qui devient toujours agaçant à la longue, pour tout le monde. Cela devient franchement mauvais quand on en arrive à des “chez moi, c’est mieux” et des “vous devriez ou ne devriez pas…” Ce genre de tournures de phrases ont tendance à regorger de jugements de valeur et de critiques envers la culture des communautés visitées. Elles sont souvent accompagnées d’une attitude condescendante et d’un certain complexe de supériorité. Il faut garder l’esprit ouvert, de l’humilité et surveiller son langage. L’attitude de gros consommateur en vacances Certains volontaires semblent voir le volontariat comme quelque chose qui se consomme. Ils multiplient les nuits de fête et abusent des photos et partages sur Facebook, à tel point qu’on en vient à douter des vraies raisons de leur engagement. Cette attitude a toutes les chances d’aller de pair avec un vrai manque d’implication et d’aller à l’encontre d’une bonne intégration dans l’organisation d’accueil. Le volontariat, c’est du travail. Il n’y a aucune raison de le prendre moins au sérieux que n’importe quel autre. Véhiculer des stéréotypes sur les réseaux sociaux Pas évident dans un très court post sur un réseau social de donner une idée précise de ce qu’on vit en tant que volontaire à l’étranger. Il faut toujours prendre un peu de recul et faire preuve d’analyse pour s’assurer que la photo et la légende qu’on est sur le point de publier ne véhiculent pas l’image caricaturale “du sauveur blanc” et ne représentent pas les locaux de manière passive, misérable et sans défense. Ce stéréotype bien trop répandu fait du mal. Attention, quand on cherche “à faire des likes”, on a toutes les chances de faire précisément ce qu’il faut éviter. Le site Radi Aid a publié un guide des bonnes pratiques du volontaire sur les réseaux sociaux qui méritent d’être lu. Le volontaire, ce héros des réseaux sociaux Les formes de bénévolat alternatives On peut décider d’offrir son temps pour travailler bénévolement en dehors d’organisations, de façon indépendante et pas nécessairement dans le secteur de la solidarité. Fabriquer sa mission soi-même Travel With a Mission Twamming, Votre projet de volontariat à vous. L’association Travel With a Mission est une plateforme originale qui s’adresse très clairement aux voyageurs qui souhaitent donner un sens à leur voyage, en développant un projet personnel en direction des communautés locales. À la différence du volontariat classique au sein d’une organisation, c’est le voyageur, ou “twammer” dans le vocabulaire de l’asso qui détermine ce qu’il peut offrir savoirs, compétences, expériences et comment, pour le proposer aux communautés visitées et ceci dans tous types de structures ou institutions qui pourraient être intéressées écoles, universités, associations, centres communautaires, hôpitaux, etc., “les twamhosts”. Le site Travel With a Mission facilite la mise en relation des uns et des autres. Un vrai exemple concret Mohammad est un voyageur twammer originaire d’Iran. Il propose au cours de son tour du monde à vélo commencé il y a huit ans de sensibiliser les enfants des pays visités à la protection de la nature. Il apporte son matériel éducatif. Les Twamhosts les écoles du monde le repèrent sur le site et peuvent l’inviter pour faire une intervention. Lire en détail le projet de Mohamed sur le site Twam Le site Travel With a Mission Mohammad dans une école pour sensibiliser les enfants sur l’importance de la nature Crédit Mohammad Le Wwofing bénévolat dans des fermes bio Wwoofing, c’est l’acronyme de World Wide Opportunities in Organic Farms. Il s’agit de travailler bénévolement contre le gîte et le couvert, dans l’une des fermes toujours bio du réseau mondial du wwoofing. Il n’y a jamais d’échange d’argent. Le fond des choses, c’est le partage de valeurs et de compétences. Les fermiers transmettent leur savoir-faire et leur mode de vie. Au-delà de techniques agricoles, on y apprend aussi parfois des méthodes de construction respectueuses de l’environnement. On peut faire du Wwoofing partout dans le monde. Chaque pays a un site spécifique sur lequel il faut s’inscrire et payer une cotisation d’environ 20 euros qui permet d’avoir accès à toutes les annonces. On peut s’engager sur des périodes courtes de quelques jours ou bien de plusieurs mois. Tout dépend des fermiers, selon leurs besoins, leurs disponibilités et leurs capacités d’accueil. On peut faire du wwoofing dans son pays, mais aussi très facilement à l’étranger. Pour les voyageurs, c’est une excellente façon de vivre avec les locaux. On vit de manière conviviale, en groupe, souvent avec d’autres wwoofers. Le site international liste tous les sites nationaux officiels sur le wwoofing. Pour des infos détaillées en français, vous pouvez consulter le site officiel français Du woofing dans une ferme bio Crédit Jacob Dyork Les chantiers participatifs bénévolat dans l’éco-construction C’est l’équivalent du Wwofing, mais dans la construction. Toujours aucun échange d’argent et toujours avant tout une affaire de partage de valeurs et de compétences. Il s’agit cette fois de participer à des chantiers de construction impliquant le plus souvent des techniques et des matériaux écolos. On offre sa motivation et sa force de travail et en échange on est logé, nourri et on y apprend en principe beaucoup. En France, le site de référence est Twiza, le site est beaucoup plus fourni en annonces internationales. C’est entièrement gratuit. Ces sites se rémunèrent grâce aux dons. Travail bénévole contre hébergement Plusieurs sites proposent des jobs bénévoles ponctuels à destination des voyageurs. Sites généralistes Workaway, Helpx ces deux sites listent des milliers d’annonces partout dans le monde. Il peut s’agir d’un peu tout et n’importe quoi garder des animaux de compagnie, gardiennage de maison, réceptionniste dans une auberge de jeunesse, donner des cours particuliers de langue… La contrepartie pour le bénévole c’est le gite, parfois le couvert, ou d’autres avantages en nature. Il n’y a jamais d’échange d’argent. Il faut tout de même payer une cotisation au site pour pouvoir répondre aux offres. C’est environ 20 euros pour deux ans sur chacun des sites Helpx et Workway. On préfère Workway, tout de même beaucoup plus ergonomique et agréable. Gardiennage de maison Quelques sites listent des annonces de jobs qui consistent à faire du gardiennage de maison en l’absence des propriétaires. Pour eux, l’intérêt c’est d’avoir l’esprit tranquille. Une maison habitée a moins de risques de se faire cambrioler. Elle est entretenue. Les plantes sont arrosées et les animaux gardés. Le gardien, lui, profite du confort d’une maison gratuitement. TrustedHousitters est la référence du genre, avec le plus grand nombre d’annonces. C’est aussi le site le plus cher 83,88 € par an Mind My House 20 $ par an House Carers 50 $ par an Nomador Trois candidatures gratuites, 35 $ par trimestre, 89 $ par an et c’est tout en Français Équipier sur un bateau contre transport gratuit Un voilier nécessite plusieurs personnes pour naviguer confortablement et en sécurité. Les chefs de bord recherchent souvent des équipiers pour les aider à manoeuvrer ou à tenir la barre pendant qu’ils se reposent. Bien sûr, savoir naviguer est un atout pour être équipier, mais on peut commencer sans aucune expérience. Les propriétaires acceptent très souvent d’embarquer des équipiers totalement débutants et de les former sur le tas. Ça ne coûte aux équipiers que ce qu’ils mettent dans la caisse de bord, avec les autres membres de l’équipage. Il s’agit des frais communs la nourriture, l’essence et les frais de port. Le montant est toujours dérisoire en comparaison des économies de logement de transport réalisées. On profite du “plaisir” de la vie en mer. On améliore son niveau de voile. On voyage écolo. Un bon plan en somme ! Les sites d’annonces de recherche d’équipiers Vogavecmoi – Bourse aux Équipiers – Desperate sailors totalement gratuits Find a Crew propose aussi des annonces de membres d’équipage payés En savoir plus On parle de manière plus approfondie des possibilités de travail bénévole contre hébergement dans notre article travailler en voyageant. On y parle aussi du Wwoofing, du Twamming et de toutes les façons de travailler en gagnant de l’argent en cours de voyage. Ressources principales de référence En vous limitant à ces quelques sites et livres, vous trouverez toutes les réponses aux questions qui pourraient vous rester après lecture de ce dossier. Éthique du volontariat Ce site pose et répond aux questions éthiques du voyageur Faut-il monter à dos d’éléphant ? Faut-il se conformer aux codes vestimentaires, culturels et religieux ? Faut-il visiter des pays qui violent les droits de l’homme ? Et bien sûr, faut-il du volontariat à l’étranger ? etc. Site du documentaire The voluntourist qui contient d’autres contenus intéressants à propos du volontourisme Information sur le volontariat en général France Volontaires C’est l’association française de référence pour s’informer sur le volontariat de manière générale. Ils ont tout de même tendance à avoir une vision limitée à leur propre réseau. Service Volontaire International SVI Tout comme France Volontaires, SVI renseigne sur le volontariat en général. C’est aussi une plateforme d’envoi de volontaires à l’étranger. Ils organisent de très nombreuses sessions d’information virtuelles. Trouver une mission Cet article On pense avoir fait le travail le plus précis sur le sujet qu’on puisse trouver sur internet. Tous les liens se trouvent plus haut dans le chapitre Les répertoires d’annonces principaux. Le livre ultime sur le volontariat Partir pour être solidaire La couverture de ce petit livre ne présage rien de bon et pourtant, il s’agit d’un guide hyper pertinent et enrichissant en plus d’être bien écrit. À seulement six euros, on vous recommande vraiment de l’acheter si vous prévoyez du volontariat pendant votre voyage. C’est l’une des références qui a servi à l’écriture de cet article. Remerciements On souhaite remercier tout particulièrement Tiffany Alleron et l’équipe de Concordia, tout comme nos interlocuteurs de chez France Volontaires et enfin le directeur du pour avoir pris le temps de répondre à toutes nos très nombreuses questions. On espère que cet article vous plaira et que notre discours assez critique sur le volontariat sans qualification vous semblera justifié. N’hésitez pas à nous donner votre avis. Crédit Shutterstock, merci CodyCross Réponse » Saisons Groupe 72 » Grille 2 » Bénévolat à l'étranger dans des fermes Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu où tout le monde a tôt ou tard besoin d’aide supplémentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles.
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Levolontariat international a pris le relais des formes anciennes du service national en coopération, mais est ouvert à un plus large public.. Il s’adresse aux jeunes hommes et aux jeunes femmes âgées de 18 à 28 ans, de nationalité française ou ressortissants d’un État membre de l’Union européenne, en règle avec les obligations du service national de leur pays. J’aimerais partager avec vous ce que j’ai appris de mes 9 années de bénévolat au sein d’un mouvement de jeunesse. Cette expérience en tant que bénévole m’est encore extrêmement utile au quotidien pour mes projets personnels et pour le boulot. Voici en bref ce que j’ai appris Etre à l’écoute Réfléchir avant d’agir Donner son temps Gérer les imprévus Avoir le goût du détail Découvrez ces points en détail ci-dessous mais avant > mise en contexte Sachez que je vais utiliser les mots animatrice » et animer des enfants » à de nombreuses reprises dans cet article. Chez nous, animer » ne signifie pas seulement ré-animer » une personne après son évanouissement, cela signifie aussi divertir » une personne. Bref, ici animer = divertir, vous êtes prévenu. L’année de mes 16 ans, une amie m’a proposée de m’inscrire à une formation permettant d’apprendre à animer des enfants et des adolescents. Sans vraiment savoir ce qui m’attendait, en amie sympa que je suis, je l’ai accompagnée pour la présentation et l’inscription à cette formation. J’étais loin de me douter que j’allais m’investir durant 9 années pour ce mouvement de jeunesse que je connaissais alors à peine. Pensez à un mix entre scoutisme et centre aéré, cela vous aidera peut-être à mieux comprendre la suite. J’ai donc été animatrice de mes 16 à 25 ans. La particularité du mouvement de jeunesse dont je fais partie est que les enfants sont seulement animés durant les vacances principalement celles d’été mais les animateurs eux se rencontrent à plusieurs reprises au cours de l’année. Lors de la préparation d’un camp, nous ne connaissions donc pas les enfants présents – certains nous étaient familiers car nous étions tellement compétents, sympas et géniaux » ce n’est pas seulement moi qui le dit qu’ils revenaient chaque été parfois même jusqu’à leurs 17 ans ! Le mouvement organise environ 30 camps chaque été allant de 7 à 15 jours avec dodo sur place ou non pour des enfants de 3 à 18 ans. La région à laquelle je suis affiliée compte plusieurs centaines d’animateurs actifs – des jeunes et des moins jeunes. PS J’ai fait de nombreux camps en Belgique et j’ai eu la chance d’en faire à l’étranger. Ceci explique les photos illustrant l’article, prises lors de camps en Corse, à la Costa Brava, dans la Cantabrie et dans le Sud de la France. Etre à l’écoute Si vous me connaissez, vous savez que je ne suis pas du genre ultra motivée ni énergétique et que j’ai tendance à paraître blasée. Donc, je ne suis pas tout à fait l’image type de l’animatrice à 100 à l’heure. Pourtant, les enfants et ados m’adoraient. Mon secret ? Je les écoutais ! J’étais réellement intéressée par ce qu’ils avaient à partager –même quand ça n’était pas très intéressant ; Je les écoutais dans les moments funs et moins funs. Le fait d’apprendre à les connaître me permettait de comprendre leurs attentes et leurs besoins, de détecter parfois ce qui n’allait pas ». Mon but en tant qu’animatrice était de rendre chaque moment positif et de graver des souvenirs dans la mémoire de tous ces enfants. L’écoute était une étape ESSENTIELLE pour parvenir à cela. Aujourd’hui, j’en fais quoi ? Imaginez discuter avec quelqu’un qui se fiche de ce dont vous avez à raconter… Ce n’est pas chouette du tout. Donc, je fais mon possible pour être attentive aux histoires que mes interlocuteurs ont envie ou besoin de partager. Au boulot, j’essaie de comprendre ce que mes clients souhaitent et ce qui est important pour eux. Pour le blog, je m’atèle à comprendre les besoins de mes lecteurs pour leurs fournir des informations et des conseils utiles. Réfléchir avant d’agir En tant qu’animatrice, j’étais responsable, du bonheur et de la santé des enfants et du bon déroulement des évènements. A de nombreuses reprises, j’ai dû prendre des décisions aussi minimes soit elles Où traverser la route pour un maximum de sécurité » pouvant avoir des impacts pas si minimes… L’effet papillon, ça vous dit quelque chose ? Il est parfois facile d’être précipité par les évènements et de prendre des décisions hâtives. J’ai donc appris à réfléchir avant d’agir. Il est très souvent préférable de perdre 30 secondes, 15 minutes voire plusieurs heures à réfléchir aux conséquences plutôt que de se précipiter et de devoir réparer -l’irréparable- ces conséquences. Aujourd’hui, j’en fais quoi ? Je réfléchis avant d’agir, tout simplement. Je pèse le pour et le contre, j’imagine les différents scénarios, j’approfondis mes recherches et je creuse pour en savoir plus. Les fois où j’ai été précipitée dans la prise de décisions, je l’ai très souvent regretté… En deux mots réfléchissez puis agissez, pas l’inverse ! Donner son temps Lors de ces 9 années de bénévolat, j’ai donné une quantité incroyable de mon temps. Sur 62 jours de vacances juillet + aout, j’ai passé 10 jours à animer lors de ma première année en tant que bénévole et jusque 40 jours pour mon année la plus active ! Ceci, sans compter les heures de préparation nécessaires au bon déroulement de chaque camp. Ai-je des regrets à avoir sacrifié » autant de mon précieux temps pour cette cause ? Absolument pas. Le temps, c’est de l’argent. J’aurais pu passer ces heures à enchaîner les jobs de vacances mais j’ai préféré donner mon temps avec seule contrepartie le bonheur d’être bien entourée et de proposer des activités à tous ces enfants. Pour info, j’étais tout de même payée, environ 6€ par nuit + remboursement de certains trajets – mais je ne le faisais évidemment pas pour l’argent. Aujourd’hui, j’en fais quoi ? Franchement, je ne sais pas. J’aimerais continuer le bénévolat/ volontariat mais je me sens bloquée par la barrière de la langue et la capitale l’impression d’être un simple pion dans la masse. Je n’ai pas encore sauté le pas. Cela me semblait tout de même important à être partagé car je salue chaque bénévole/ volontaire qui donne son temps, quel que soit ce que cet échange lui apporte. Bravo et merci ! Gérer les imprévus La météo, le manque de matériel, une route fermée, une activité qui dure moins longtemps que prévu, etc. etc, chaque jour d’animation était ponctué d’une multitude d’imprévus. Parfois, certains évènements auraient pu réellement pourrir la journée. Ce qui faisait de nous de bons animateurs était le fait d’être capable de trouver une solution rapide et réfléchie à chaque petit souci. Mon secret pour éviter ces déconvenues et pour mieux rebondir était d’être super organisée. Mon côté posée m’a également beaucoup aidé dans ce type de situation ! Aujourd’hui, j’en fais quoi ? Je ne me prends pas trop la tête. Je sais qu’il est toujours possible de trouver une solution. Comme dit plus haut, je réfléchi, j’agis et je passe à autre chose. Les imprévus, c’est ce qui pimente chaque journée, c’est parfois même une histoire sympa à raconter. Etre cool et réfléchis, c’est le secret pour zéro prise de tête ! Avoir le goût du détail L’emballage. Dans mon mouvement de jeunesse, l’emballage était une condition sine qua non pour offrir des jeux et activités de qualité. Le but n’était pas seulement de passer le temps mais de créer un univers. Il s’agissait probablement de ce que j’aimais le plus préparer chaque jeu dans le moindre détail pour essayer d’atteindre l’univers que je souhaitais partager. Aujourd’hui j’en fais quoi ? Je sais que ce sont les détails qui font la différence. Que ce soit un mail bien écrit ou une présentation soignée, que ce soit l’épice ajoutée au repas ou l’objet positionné au bon endroit le souci du détail apporte une valeur ajoutée et cette valeur ajoutée permet de nous différencier et de montrer l’investissement apporté à la tâche. J’ai choisi de présenter les 5 principaux apports de cette expérience, sans parler du reste la confiance en soi, l’habilité à parler devant un grand groupe, le fait de se faire comprendre – être clair et précis, la prise de responsabilités, la vie en groupe, les décisions de groupe, l’organisation, etc. etc. La liste est presque infinie. … Où je veux en venir avec cet article Je vous encourage vivement à vous investir en tant que bénévole pour une cause qui vous fait vibrer. Non seulement vous apportez votre soutien et donnez votre temps à cette cause mais en plus, vous en ressortez gagnant, grandi par l’expérience. Attention, tout n’est pas rose mais selon mon expérience, les points positifs dépassent largement les négatifs ! … J’avais aussi partagé ce que l’Erasmus m’a appris, voyez ici. … Quelle est votre expérience en tant que bénévole/ volontaire ? Qu’avez-vous appris de cette expérience ? Eneffet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Bénévolat à l’étranger dans des fermes. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions.

Si le droit de chaque personne de quitter son pays est proclamé par la Déclaration universelle des droits de l’Homme, en pratique une minorité de personnes dans le monde dispose effectivement de la possibilité de tenter de construire sa vie hors de son pays de naissance. La Cimade reçoit les personnes à qui cette liberté est refusée arrivées en France récemment ou il y a plusieurs décennies, découvrant une nouvelle société ou l’ayant connue depuis leur naissance, ces hommes et ces femmes, du fait de leur nationalité, de leur situation socio-économique, de leur parcours chaotique entre là-bas et ici, se heurtent à l’impossibilité de régulariser leur situation en France ou de renouveler leur droit au séjour, parfois acquis de longue date. Ceux et celles que l’on appelle sans-papiers » ont des parcours incroyablement variés. Hommes ou femmes, jeunes ou seniors, en famille ou pas, analphabètes ou titulaires de diplômes… Bien loin des clichés sur les personnes migrantes, ils et elles se heurtent aux restrictions apportées par les lois françaises au respect de la vie privée et familiale et au droit d’asile. Et les personnes qui sollicitent l’aide de La Cimade ne sont pas toutes sans-papiers » le renouvellement du droit au séjour est un défi, pour les travailleurs et travailleuses précaires comme pour les personnes devant perpétuellement justifier auprès de l’administration de la réalité de leurs attaches en France. Par ailleurs, La Cimade prend en compte les questions de genre dans l’analyse des migrations et dans ses accompagnements. Ces réflexions lui permettent de contribuer à contrer les discours simplistes et stigmatisants et ainsi agir sur les politiques migratoires afin qu’elles deviennent enfin plus égalitaires et moins discriminantes. La régularisation face à des critères de plus en plus restrictifs Dans les permanences d’accueil, les bénévoles de La Cimade s’efforcent pour chaque personne de trouver comment parvenir à une régularisation ou un renouvellement du droit au séjour. Le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile Ceseda prévoit plus de quarante motifs pouvant conduire à la reconnaissance d’un droit au séjour, mais chacun exige de remplir des critères très restrictifs, fréquemment sujets à une large marge d’interprétation de la part des services préfectoraux. Cette multiplicité des motifs entraîne une très forte catégorisation des personnes la situation individuelle n’est jamais appréhendée dans son ensemble, mais par morceaux isolés. Et dans plus de la moitié des motifs de droit au séjour, une régularisation en France est exclue seule l’obtention d’un visa long séjour depuis l’étranger permet d’espérer obtenir le titre de séjour. Au fil des réformes successives, La Cimade a dénoncé le fait qu’une demande de titre de séjour s’avère de plus en plus risquée en cas de refus, la personne fait quasi systématiquement l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français OQTF, accompagnée de plus en plus d’une Interdiction de retour sur le territoire français IRTF pour plusieurs années. Ces mesures empêchent durablement les personnes de re-solliciter une admission au séjour, même si leur situation personnelle a évolué et qu’elles remplissent pleinement les critères de régularisation. Accompagner dans les démarches face à des administrations kafkaïennes Les militants et militantes de La Cimade accompagnent les personnes étrangères dans leurs différentes démarches administratives. Première étape accueillir la personne dans les permanences, échanger avec elle, l’informer de ses droits et envisager ensemble les possibilités de régularisation. Le parcours du combattant va alors commencer comment déposer la demande, en se présentant à la préfecture ou en essayant d’obtenir un rendez-vous souvent via le site de la préfecture, à moins qu’un envoi postal soit nécessaire ? Quels seront les documents à fournir ? Comment vérifier que ces documents sont réellement prévus par la loi ? Que faire face au silence de l’administration ? Quid des convocations répétées exigeant au compte-goutte des documents non listés ? La Cimade réfléchit à cet accompagnement comment s’assurer que nos actions profitent à tous et toutes, et pas seulement aux personnes accompagnées ? Sut le terrain, nous constatons que certaines personnes, parce qu’elles sont en situation irrégulière, se voient dénier leurs droits fondamentaux elles ne peuvent pas porter plainte, assurer pleinement leur défense devant les tribunaux, accéder à certains hébergements,… La Cimade a identifié un certain nombre de situations, inscrites dans la loi ou relevant de pratiques abusives, dans lesquelles le fait d’être une personne étrangère est un facteur de discriminations, notamment dans l’accès à l’emploi. Celles-ci sont soit liées à la question de la nationalité les personnes étrangères ne peuvent accéder à certains emplois en France soit à la situation administrative autorisations de travail restrictives. Les femmes migrantes rencontrent des difficultés encore plus grandes, au croisement des discriminations liées à l’extranéité et au genre. La Cimade a ainsi formulé 12 recommandations pour garantir l’accès à l’emploi et à la formation des personnes étrangères. Accès aux préfectures à guichets fermés La Cimade dénonce régulièrement le fait qu’accéder à la préfecture est un parcours du combattant, malgré le principe d’égalité de toutes et tous devant le service public et l’octroi de labels Qualipref aux services préfectoraux. Les difficultés pour accomplir les démarches sont aussi sérieuses que les restrictions des critères de droit au séjour. En cause, les baisses de moyens qui dégradent les conditions de travail du service public et la médiocrité de l’accès aux droits pour ses usagers, notamment les plus précaires. L’information des usagères et des usagers, mission légale du service public, est défaillante pour les personnes étrangères alors que leurs besoins d’informations sont forts vu la complexité du droit qui les concerne. Prendre contact avec les services préfectoraux est un défi permanences téléphoniques aux abonnés absents, plateformes Internet bloquées, guichets d’accueil fermés ou inatteignables malgré des heures d’attentes nocturnes. Dans ses permanences, La Cimade délivre de nombreuses informations qu’il est difficile de trouver soi-même, surtout lorsqu’on maîtrise mal la lecture du français ou Internet. La prise de rendez-vous par Internet est de plus en plus souvent obligatoire les personnes n’utilisant pas Internet sont exclues, pour une première demande ou un renouvellement de titre de séjour. Conséquences, l’impossibilité d’accéder à des droits, mais aussi des ruptures de droits pour des personnes déjà en situation régulière, l’impossibilité de prendre rendez-vous signifie l’expiration de leur titre de séjour, donc la coupure de leur droit au travail et de leurs droits sociaux. Pour combattre ces difficultés invisibles qui paralysent les plus précaires, La Cimade a publié en mars 2016 sur son site des statistiques, actualisées quotidiennement depuis leur mise en ligne, sur la dématérialisation des démarches pour les personnes étrangères dans plus de 75 préfectures. Et le constat est accablant. L’enregistrement des dossiers par l’administration s’avère également problématique. Les refus abusifs fondés sur des exigences arbitraires de justificatifs sont fréquents, au premier rang desquelles on trouve celle d’un passeport même si la personne fournit d’autres documents prouvant son identité. Les délais d’instruction, qui ne devraient pas dépasser quatre mois, atteignent parfois des années. Dans certains départements, ces délais varient selon le motif invoqué, signe d’un traitement discriminatoire envers certaines personnes, parmi lesquelles on retrouve le plus souvent celles invoquant leur état de santé, les conjoints ou conjointes de personnes françaises, les parents d’enfant français, les personnes sollicitant une admission exceptionnelle au séjour… A chaque motif de séjour, une liste de documents est nécessaire pour justifier de sa demande ; mais cette liste est très souvent rallongée au gré des envies ou notes internes, en violation du Ceseda multiplication des justificatifs de l’entretien et de l’éducation de l’enfant, des preuves de violences conjugales, demande systématique de contrat de travail… Tous ces obstacles allongent démesurément des démarches dont l’enjeu est vital. Le temps devient un moyen de domination de l’administration envers les personnes étrangères comment résister à une demande abusive de document lorsqu’on attend depuis six mois ou un an d’accéder au guichet, et que réobtenir un rendez-vous prendra tout autant de temps ? Toute personne usagère du service public doit pouvoir y accéder sans entraves, quelle que soit la nature de leur démarche La Cimade demande que des moyens humains pérennes et suffisants soient mis à disposition des services préfectoraux en charge des demandes de titre de séjour. Pour aller plus loin A guichets fermés, le rapport de La Cimade sur les conditions de demandes d’un titre de séjour mars 2016 les statistiques en temps réel sur la possibilité d’obtenir un rendez-vous par Internet dans les préfectures en France Des titres de séjour chers pour des droits précaires Avoir un titre de séjour est une obligation qui se paye très cher au-delà de 600 euros à débourser pour un grand nombre de cartes obtenues en régularisation, donc de la part de personnes sans-papiers au moment de la demande. Une partie, 50 euros, se paye dès le dépôt du dossier et n’est pas remboursée en cas de refus. Et malheureusement, le prix du titre n’est lié ni à sa stabilité, ni à la situation socio-économique de la personne par exemple, une personne en formation professionnelle à l’issue de sa prise en charge par l’aide sociale à l’enfance devra payer 609 euros pour un titre valable seulement un an ; une personne sans-papiers qui obtient un titre de travailleur temporaire » de quelques mois paiera 359 euros, que la durée de son titre, alignée sur celle de son contrat à durée déterminée, soit de deux ou de douze mois. Notre expérience de terrain permet à La Cimade d’affirmer que ces montants constituent un frein réel à la régularisation des personnes attendent de réunir assez d’argent pour déposer leur demande. D’autres se font surprendre par le montant des préfectures refusent de leur remettre leur titre sans paiement intégral, ce qui a pourtant été sanctionné par la justice administrative. Et si la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a dispensé de taxes les personnes victimes de violences, en pratique des préfectures continuent illégalement d’en exiger le paiement. La majorité de ces titres, si cher payés, est pourtant très précaire. Les cartes de résident de dix ans, seuls titres réellement stables, restent certes les plus détenues grâce à leurs nombreuses délivrances dans les années 80 et 90. Mais depuis plusieurs années, elles ne sont plus délivrées qu’au compte-goutte ; en fait, elles concernent surtout aujourd’hui les personnes réfugiées. Pour les autres, des cartes de séjour temporaire d’un an, voire des autorisations provisoires de séjour de quelques mois, sont surtout délivrées. Ces titres ne permettent pas une installation stable et durable en France comment trouver un emploi à long terme, un logement, obtenir un emprunt lorsque l’on a le droit de séjourner que quelques mois ? En mars 2016, une loi était censée davantage stabiliser les titres de séjour. Les conséquences restent très marginales des cartes pluriannuelles de quatre ans ont été créées pour une minorité de personnes, principalement très diplômées ou argentées. Pour la vie privée et familiale, la loi a souvent prévu des durées inférieures, minimisant largement l’intérêt de cette carte. En revanche, la création de ces cartes a justifié des pouvoirs de contrôles préfectoraux inédits sur les personnes étrangères en situation régulière. Désormais, une personne munie d’un titre de séjour valable peut à tout moment recevoir un simple courrier la convoquant à une date impérative en préfecture pour justifier du maintien de son droit au séjour. La sanction en cas de non présentation est le retrait du titre de séjour, bien souvent accompagné d’une obligation de quitter le territoire ! De même si les justificatifs produits ne convainquent pas l’administration. Ne pas surveiller son courrier quotidiennement ou être passagèrement en froid avec son compagnon peut avoir des conséquences très lourdes…. Pour exercer ces contrôles et lors de toute instruction du droit au séjour, les préfectures peuvent, grâce à la loi de mars 2016, user de leur droit de communication » demander à tout un ensemble d’acteurs publics et privés la communication d’éléments concernant la personne étrangère, sans préservation du secret professionnel mis à part le secret médical. Assiduité des enfants à l’école, historique sur cinq ans des contrats de télécommunication ou d’énergie, fréquentation d’un établissement de santé, relevés de comptes bancaires sur les deux dernières années, informations sur la société de l’employeur cette liste non exhaustive montre l’étendue de la scandaleuse intrusion administrative dans la vie privée des personnes étrangères et de leur entourage, permise par la loi française. Immigration choisie » ou subie » des personnes catégorisées et inégalement accueillies En 2003, Nicolas Sarkozy a opposé une immigration choisie » composée de travailleurs et travailleuses hautement qualifiées à une immigration subie » que serait l’immigration familiale et les personnes en demande d’asile. En mai 2006, la loi Sarkozy 2 » mettait cette volonté en œuvre, avec la création d’une carte compétences et talents » censée renforcer l’attractivité de la France pour les plus talentueuses et talentueux. La loi attaquait par ailleurs les droits des personnes n’appartenant pas à l’élite suppression du plein droit au séjour après dix ans de présence en France, durcissement des conditions pour bénéficier du regroupement familial, etc. Les personnes visées par ces restrictions sont pourtant toujours aussi nombreuses, tandis que depuis sa création, la carte compétences et talent » n’a été délivrée qu’à 200 à 300 personnes chaque année. Les réformes suivantes, en 2007, 2011 et 2016 n’ont pas remis en cause cette politique, que le gouvernement de Manuel Valls a repris à son compte avec la loi du 7 mars 2016 création d’un passeport talent » pour les plus riches et diplômées titulaires d’un Master, investisseurs, etc.. Les étudiantes restent une cible recherchée, avec plus d’accès à l’emploi en sortie d’étude… pour les bac +5 uniquement. L’immigration jetable », composée de travailleurs et travailleuses précaires, indispensables au fonctionnement de secteurs entiers de l’économie française, s’est vue renforcée. De nombreuses personnes sont pourtant diplômées dans leur pays d’origine, mais frappées par l’absence d’équivalence de diplômes. Les femmes migrantes, plus diplômées en moyenne que les hommes migrants, sont plus touchées par cette déqualification. Hommes migrants comme femmes migrantes se retrouvent cantonnées dans certains métiers bâtiment ou restauration pour les hommes, ménages ou garde d’enfants pour les femmes… Quant à l’immigration privée ou familiale, elle reste considérée comme subie qu’il s’agisse des personnes demandant le regroupement familial, des maris, épouses, parents, enfants de personnes françaises, des personnes gravement malades, etc., la suspicion de fraude, les exigences abusives de justificatifs et les pratiques arbitraires sont partout. Les demandes de visa pour raisons familiales sont le théâtre d’incessantes contestations de l’authenticité des documents d’état civil étrangers ; des preuves souvent impossibles à obtenir sont exigées, et les familles restent séparées de longues années. Malgré les fantasmes brandis par certains sur le regroupement familial, celui-ci n’est accordé qu’à quelques milliers de personnes chaque année, environ 4% seulement des personnes s’installant en France. Pour celles et ceux déjà présentes ici, la régularisation pour motifs privés ou familiaux est semée d’embûches appréciation arbitraire de l’intensité des liens noués, enquêtes sur la vie privée… Oubliant que le respect de la vie privée et familiale est un droit fondamental protégé par la Convention européenne des droits de l’Homme, l’administration considère le plus souvent ces régularisations comme relevant de son pouvoir discrétionnaire. Pour aller plus loin Visa refusé, le rapport de La Cimade sur les pratiques de délivrance des visas par les consulats juillet 2020 Le regroupement familial, le décryptage par La Cimade pour les élections présidentielles 2017 Des personnes victimes d’une suspicion administrative généralisée Toutes les personnes précaires rencontrent des difficultés à obtenir un droit au séjour, mais La Cimade constate que certaines catégories créées par la loi font l’objet de toutes les suspicions. Les personnes gravement malades Le fantasme de l’appel d’air » qui découlerait de l’attrait représenté par notre système de santé impacte les personnes malades, lorsqu’elles sont étrangères ce motif de séjour est le seul pour lequel existe un dispositif spécifique de contrôle de la fraude. Depuis le 1er janvier 2017, l’état de santé n’est plus évalué par les agences régionales de santé mais par l’Office français de l’immigration et de l’intégration OFII, agence du ministère de l’Intérieur. Ce transfert s’est accompagné d’un double contrôle par l’OFII des éléments médicaux transmis par le médecin soignant de la personne. L’Office a en outre choisi de vérifier systématiquement la véracité des déclarations de ce médecin, en convoquant pour des examens toutes les personnes atteintes de certaines pathologies notamment VIH. La procédure d’évaluation médicale est longue et opaque pas toujours d’informations sur les raisons de la convocation, les résultats des examens, les conclusions des médecins aux différents stades de la procédure… et aucune information sur le référentiel utilisé pour évaluer l’impossibilité d’accéder aux soins dans leur pays d’origine. De leur côté, les préfectures incitent les personnes à dévoiler leur secret médical pour mener leur propre enquête sur l’accès aux soins à l’étranger et, le cas échéant, refuser le séjour malgré un avis médical favorable. Ces difficultés, réitérées à chaque renouvellement du titre, sont sources d’angoisse et affectent la santé déjà mauvaise des personnes concernées. Pour aller plus loin Le site de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers Personnes étrangères malades. Soigner ou suspecter ? Rapport de La Cimade sur le bilan des effets de la réforme du 7 mars 2016. Les personnes victimes de violences conjugales ou familiales Il aura fallu attendre la loi du 7 mars 2016 pour que les cartes de séjour des personnes étrangères victimes de violences conjugales soient délivrées dès lors que la preuve des violences est établie. Cependant, ces avancées laissent encore des personnes de côté les personnes originaires d’Algérie d’une part, qui relèvent de l’accord franco-algérien, lequel ne prévoit pas de telles dispositions ; les personnes non mariées de l’autre, pour lesquelles la loi française ne prévoit rien. La question de la preuve des violences est essentielle dans ces demandes de cartes de séjour. Elle reste problématique de la preuve découle la reconnaissance des droits et de la qualité de victime. En fait, on exige de la personne des traces visibles de la violence qu’elle a subie c’est l’idée que la violence n’existe que si elle peut se voir. Or il existe des violences qui ne se voient pas… . Et on constate dans la pratique que les préfectures, toujours suspicieuses dans de telles situations, font la course aux preuves. Les violences familiales ont parfois des conséquences sur la vie conjugale et sont souvent à l’origine de la rupture de la vie commune. Jusqu’à présent, les personnes victimes de violences familiales n’étaient pas prises en considération par les textes. La loi de mars 2016 a enfin changé cela. Il est important de conserver une vigilance particulière cette ouverture ne concernerait que les conjoints ou conjointes de Français ou Française et non celles et ceux entrées via le regroupement familial ! Les personnes victimes de la traite des êtres humains ou de proxénétisme Les personnes victimes de la traite des êtres humains ou de proxénétisme qui déposent plainte ou témoignent ont, depuis la loi du 13 avril 2016, accès de plein droit à une carte de séjour temporaire. Cette carte concerne toutes les formes de traite et pas seulement l’exploitation sexuelle. Les personnes engagées dans un parcours de sortie de la prostitution pourront se voir, quant à elles, délivrer une autorisation provisoire de séjour. Dans la pratique, la traite d’une migrante en situation irrégulière est souvent confondue avec l’aide à la migration irrégulière. D’abord, les textes entretiennent cette confusion en faisant de l’exploitation une circonstance aggravante du trafic illicite de migrants. Ensuite, les autorités susceptibles de constater des faits de traite de migrants irréguliers ont généralement pour mission et priorité de lutter contre l’immigration irrégulière OCRIEST, PAF, etc.. Par conséquent, les personnes migrantes en situation irrégulière victimes de traite sont généralement identifiées comme des délinquantes et éloignées du territoire, avant même que leur statut de victime ne soit évoqué. Le droit au séjour des victimes de la traite est restrictif et rarement appliqué. Nombre de personnes victimes de traite ou d’exploitation sont simplement exclues de son champ étroit d’application. Certaines victimes de traite ou d’exploitation ont peur de porter plainte ou de témoigner, faute d’être efficacement protégées contre les représailles. Et certains préfets se sont estimés libres de refuser d’appliquer cette disposition légale ! Notamment, en exigeant une condamnation des auteurs, des suites au dépôt de plainte… Pour aller plus loin La traite des êtres humains, mieux identifier et accompagner les victimes Les conjointes de Française et les mères d’un enfant Français Depuis deux ans, nous constatons une multiplication des suspicions de fraude à la paternité de complaisance par un homme français. Ces suspicions amènent de nombreuses préfectures à bloquer les instructions de demandes de délivrance ou de renouvellement de titres de séjour des mères étrangères d’un enfant, français par filiation paternelle. Les suspicions existaient avant mais se sont généralisées à compter de l’été 2015 lorsque la préfecture de police de Paris a alerté le ministère de l’Intérieur après avoir été confrontée à de rares situations de fraude. Ce qui déclenche la présomption de fraude chez les préfectures est souvent, de manière officieuse, la nationalité de la mère et la situation familiale couple séparé autant d’éléments qui ne sauraient justifier une telle présomption. En conséquence, les personnes sont confrontées à des pratiques illégales autour de l’établissement de la preuve de la nationalité de leur enfant. Par exemple, des difficultés à obtenir des documents par la mairie ou le tribunal. Les préfectures exigent des documents qui ne sont pas légalement requis, comme par exemple des preuves de la participation du père français à l’éducation et l’entretien de son enfant, ou de la communauté de vie des deux parents avec l’enfant. Les délais de traitement sont exagérément longs, les personnes démunies de récépissés pendant l’instruction de la demande… Et pour l’enfant, cette situation est loin d’être confortable alors même que les textes européens et internationaux rappellent que ce qui prime, c’est l’intérêt supérieur de l’enfant. Ressources A guichets fermés. Demandes de titre de séjour les personnes étrangères mises à distance des préfectures Etranger-es malades résidant en France – Guide des démarches préfectorales et accès aux droits après le 1er janvier 2017 Visa refusé. Enquête sur les pratiques des consulats de France en matière de délivrance des visas 20 propositions pour une politique d’inclusion des personnes vivant en bidonvilles et en squats Interpellation, régularisation le guide des bons réflexes en Guyane, Guadeloupe et à Mayotte Partenaires et Collectifs ADFEM Collectif national droits de l’Homme Romeurope Ensemble contre la traite des êtres humains Observatoire du droit à la santé des étrangers > Lire les dernières actualités sur la thématique Droit au séjour

Voicitoutes les solution Bénévolat à l'étranger dans des fermes. CodyCross est un jeu addictif développé par Fanatee. Êtes-vous à la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont: la planète Terre, sous la mer
En pleine pandémie, il peut s’avérer difficile de trouver un poste. Pour les jeunes qui ont du mal à décrocher leur premier emploi, il peut être intéressant d’envisager le volontariat international en entreprise VIE. Même si le Covid-19 freine les départs, il n’est pas totalement impossible de partir à l’étranger. Et le VIE a de nombreux avantages, aussi bien pour le volontaire que pour l’entreprise. Explications. Petit rappel un VIE, qu’est-ce que c’est ? Réservé aux jeunes ressortissants de l’Espace économique européen EEE de 18 à 28 ans, le VIE est une mission réalisée à l’étranger pour le compte d’une entreprise française. Connu pour être l’une des meilleures voies pour se faire une première expérience à l’étranger, il permet à environ 92 % des jeunes d’être embauchés en fin de mission, selon Business France. Actuellement, on compte plus de 8 596 VIE en poste, 135 pays ouverts à accueillir des Français pour ce genre de missions, et 2 088 recruteurs. Les secteurs ? Selon Laura Gibelin, campus manager chez Business France, interviewée par Courrier Expat lors du Forum Expat, cela peut être très varié de la communication à la mécanique en passant par la boulangerie, tout est possible ! D’après elle, la moyenne d’âge est de 26 ans, la durée moyenne de dix-huit mois et demi, et les destinations qui accueillent le plus de VIE sont la Belgique, les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, l’Espagne ou encore Singapour. Un VIE représente une vraie chance pour les jeunes, comme ont pu en témoigner Adrien, Charlotte et François pour Courrier Expat celui-ci va faciliter l’expatriation, car le voyage est pris en charge et vous pouvez même bénéficier d’une aide pour le logement. Vous êtes indemnisé au moins 723,99 euros, puis une part s’ajoute en fonction du pays et de son coût de la vie, comme indiqué sur le site Service public. Au bout du compte, vous pouvez compter de 1 400 euros jusqu’à 5 000 euros par mois. Vous bénéficiez de six semaines de congés payés, d’un encadrement par Business France tout au long de votre mission et pouvez même trouver un correspondant sur place pour vous aider en cas de problème. Attention, vous ne pouvez faire qu’un VIE dans votre vie, alors n’hésitez plus, mais choisissez bien ! Comment s’y prendre pour trouver un VIE ? Pour trouver son VIE, c’est au candidat de chercher son entreprise et de faire les démarches. Pour ce faire, voici plusieurs astuces Le site général du VIE anciennement Civiweb, c’est maintenant le site qui centralise toutes les informations concernant le VIE. Vous pouvez y retrouver des offres de mission, mais c’est aussi là que vous pourrez vous inscrire et déposer votre CV. Pour toute question, vous pouvez aussi envoyer un mail à infovie Les sites français de recherche d’emploi certains, comme le site spécialisé dans les RH Welcome to the jungle par exemple, publient des offres de VIE. La rubrique “Carrière” des entreprises françaises souvent, quand une entreprise est présente à l’étranger, elle diffuse ses offres. La chambre de commerce et d’industrie CCI elle propose différents packs pour vous aider à la préparation de votre VIE, à votre installation et peut également assurer un suivi une fois dans le pays. Les réseaux sociaux comme pour toute recherche d’emploi, les réseaux peuvent s’avérer être de précieux outils. Sur Facebook, retrouvez le groupe Volontariat international en entreprise, et sur LinkedIn la page Candidats VIE. Le club VIE ce groupe réunit les anciens jeunes qui ont réalisé un VIE. Discuter avec eux peut donc vous apporter des retours d’expériences et des conseils, et peut vous aider à commencer à développer votre réseau à l’international. Une fois l’entreprise trouvée, c’est à elle de signer une lettre d’engagement avec Business France. Attention, il faut souvent compter entre un et six mois pour trouver une mission, et le même temps ensuite pour effectuer les démarches administratives visa, logement…. On vous conseille donc de ne pas vous y prendre au dernier moment, et d’anticiper environ six mois avant votre départ ! Et le Covid dans tout ça ? Depuis sa création, il y a vingt ans, le VIE n’avait jamais connu de ralentissement et continuait à séduire de plus en plus de jeunes et d’entreprises. Évidemment, la pandémie est venue bouleverser les choses. Les départs dans les pays totalement fermés aux Français, comme les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou encore le Maroc sont bien sûr impossibles pour le moment. Pourtant, selon Laura Gibelin, il faut garder espoir ! En septembre, 500 jeunes ont quand même réussi à partir en VIE, et 80 % des pays continuent à en accueillir. Pour l’instant, il est conseillé de privilégier les destinations européennes, car vous pouvez voyager dans l’Union européenne d’après le site du ministère des Affaires étrangères. Malgré la crise sanitaire, le gouvernement a lancé l’opération “chèque relance VIE” un chèque de 5 000 euros offert à toute petite entreprise qui enverra un jeune à l’étranger pour un VIE entre le 1er décembre 2020 et le 1er décembre 2021, selon la CCI. Son ambition est de distribuer 3 000 chèques en 2021, afin d’inciter les petites entreprises à utiliser davantage ce dispositif, et d’aider les jeunes à trouver un débouché. Preuve que le VIE n’est pas mort, alors il ne faut pas désespérer, et tenter !
Partirà l’étranger, c’est la meilleure façon pour apprendre une langue étrangère, découvrir une autre culture, se découvrir de nouvelles compétences Que ce soit dans le cadre de vos études, pour rechercher un job d’été, un emploi, un stage, ou encore pour partir au pair, les possibilités sont nombreuses.
Mots Croisés > Questions > Définition BENEVOLAT A L'ETRANGER DANS DES FERMES Entrez la longueur et les lettres Nouvelle proposition de solution pour "BENEVOLAT A L'ETRANGER DANS DES FERMES" Pas de bonne réponse ? Ici vous pouvez proposer une autre solution. 5 + 1 Veuillez vérifier à nouveau vos entrées LeVolontariat international en entreprise (VIE) permet aux jeunes de 18 à 28 ans de partir effectuer une expérience à l’étranger dans une entreprise française agréée par Business France. Le VIE peut durer entre 6 et 24 mois. Il peut être renouvelé 1 fois 2 ans maximum. Le volontaire international en entreprise est placé sous l’autorité de l’Ambassade de France à

Vos services contre le gîte et le couvert Pour faire des économies en voyageant, il existe le "wwoofing". Il s'agit d'un réseau mondial de professionnels agricoles, rassemblé sous le nom WWOOF Worldwide Opportunities on Organic Farms, qui propose des missions de bénévolat dans des fermes locales. C'est une expérience solidaire et écologique qui vous changera du quotidien, tout en vous permettant de rester proche de la nature, d’apprendre les techniques de l’agriculture biologique et d'améliorer une langue étrangère. Les "wwoofers" participent ainsi aux tâches agricoles de base, de 4h à 6h par jour, et bénéficient en échange du gîte et du couvert mais aussi, selon les cas, d'avantages supplémentaires pour explorer les environs un moyen de locomotion, par exemple. Faites des économies en voyageant Dans le même esprit, le réseau mondial Workaway vous permet de voyager dans plus de 180 pays en étant nourrie et logée tout en donnant un coup de main, de 4 à 5 h par jour. Vous pouvez travailler dans des auberges de jeunesse, des refuges pour animaux, ou bien auprès de familles locales jardinage, soins de première nécessité, entretien général, aide à la construction... Ces tâches concrètes vous donnent l'occasion d'acquérir des compétences pratiques et, bien sûr, linguistiques. Ces missions de bénévolat non rémunérées vous permettent de réduire le coût de votre voyage de façon drastique. Pour trouver des missions Créez votre compte sur les sites ou ; Choisissez si vous partez seule, à deux ou à plusieurs ; Acquittez-vous de frais d’inscription 25€/an pour une personne seule ou 30€/an pour deux sur le site et 35€/an environ sur le site ; Notre conseil Pour trouver une mission adaptée à vos envies et éviter les mauvaises surprises, consultez les commentaires des autres voyageurs. Rejoignez un équipage en mer Si vous avez le pied marin et que vous avez envie d'une expérience moins conventionnelle, jetez un œil au site "Find a Crew", connu dans plus de 200 pays. Les missions offertes vous permettent de voyager à bord d'un bateau exemple une croisière sur une longue durée, en y étant nourri et logé. En échange, vous devrez participer aux tâches quotidiennes aux côtés de l'équipage. Consulter les annonces est gratuit, mais il faudra souscrire à un compte payant pour rentrer en contact avec les propriétaires des bateaux. Devenir au pair à l'étranger Devenir au pair au sein d'une famille à l'étranger vous donne la possibilité de séjourner dans un autre pays tout en vous chargeant de la garde des enfants. Bien que vous disposiez de moins de temps pour voyager, vous serez immergée dans une autre culture et vous pourrez profiter de vos congés. Pour trouver une famille d'accueil, il existe 2 possibilités Faire appel aux services d'une agence de placement Trouver une famille par soi-même via le site AuPairWorld Si vous décidez de trouver une famille d'accueil par vous-même, il est recommandé de consulter attentivement le profil de chaque famille présentation, attentes, durée du séjour, indemnité journalière, etc. Et attention ! Selon les pays, les conditions d'accueil varient. Il vous faudra utiliser un contrat qui spécifie toutes les modalités, à signer en accord avec la famille. Découvrez d'autres sites de référence Pour découvrir d'autres sites web offrant des missions de bénévolat dans le monde entier, consultez Worldpackers, HelpX et HelpStay. En savoir plus - Wwoofing, HelpX, Workaway… CRIJ Grand Est - Des alternatives aux jobs pour partir à l’étranger voyagez utile ! CRIJ Pays-de-la-Loire - Travailler en voyageant Tourdumondiste Rédigé par Simone NOBILE, volontaire en Corps Européen de Solidarité

Leschantiers internationaux. Les chantiers rassemblent des jeunes autour d’un projet utile à la collectivité qui dure souvent en moyenne 2 ou 3 semaines.Certains sont organisés à l’étranger. La mission pour laquelle vous partirez peut intervenir dans des domaines extrêmement variés : environnement, éducation, culture et patrimoine, etc.

sur_titre title Le bénévolat à l'étranger short_title Le bénévolat à l'étranger title_engine Le bénévolat à l'étranger title_home sous_titre accroche_home Les missions de bénévolat permettent de concilier envies de voyage avec une action utile. Qu'il s'agisse de chantiers de jeunes bénévoles ou d'échanges de services comme le Wwoofing, les besoins en bénévoles sont nombreux, partout dans le monde. Et les domaines d'activité variés de l'agriculture aux travaux de construction en passant par l'enseignement ou le baby-sitting. introduction Les missions de bénévolat permettent de concilier envies de voyage avec une action utile. Qu'il s'agisse de chantiers de jeunes bénévoles ou d'échanges de services comme le Wwoofing, les besoins en bénévoles sont nombreux, partout dans le monde. publish_date 01/03/2022 1421 update_date mot_cles commentaires visuel_dossier legende_image format_visuel_dossier Horizontal 235x165px view_visuel_dossier No visuel_home sources visuel_logo profil Étudiant, Jeune diplômé shelf Emploi centres_interet domaines sous_domaines categorie_modalites niveau_enseignement typologie_generique type_formation statuts_exercice prestations_accompagnement deficiences_principales dispositifs_scolarisation formations_pre_professionnelles type_service type_structure winBFRT.
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